Le suspect était loin d’être inconnu des services de police. L’homme soupçonné d’avoir tué une infirmière lundi à l’hôpital de Reims, avait déjà été mis en cause pour des faits similaires en 2017. Il avait alors poignardé quatre personnes, rapporte Le Parisien.

Les faits remontent au 20 juin 2017. L’homme était alors résident de l’ESAT (établissement et service d’aide par le travail) du Meix-Tiercelin (Marne), un établissement médico-légal spécialisé dans l’accompagnement des personnes souffrant d’un trouble psychique. Ce jour-là, l’homme avait poignardé quatre personnes : une in­fir­mière, un ani­ma­teur, une aide-soi­gnante et un chef de ser­vice avaient été blessés. L’une d’elles avait dû être hospitalisée.

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Un agresseur pénalement irresponsable ?

Le juge d’instruction de Châlons-en-Champagne en charge de l’enquête, après cinq ans d’investigations, avait estimé que l’agresseur était susceptible d’être déclaré pénalement irresponsable. Le magistrat considérait que son discernement avait été aboli au moment des faits en raison d’un trouble psychique ou neuropsychique. Son dossier avait été transmis au procureur de la République pour qu’il saisisse la chambre de l’instruction de la Cour d’appel. Cette instance aurait dû statuer sur son cas ce vendredi.

Si le suspect peut être déclaré irresponsable pénalement, ces faits de 2017 peuvent toutefois lui être imputés. Lors de cet...

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