Inflation : une baisse en trompe-l'œil, le pire reste-t-il à venir ?

L’inflation se modère en France. La croissance des prix à la consommation a ralenti en septembre, à 5,6%, après 5,9% en août. Un repli attendu, mais “en trompe-l'œil”, dénonce toutefois ING, pour qui la baisse de l’inflation de septembre “ne peut pas être considérée comme un signal de modération des pressions inflationnistes globales”. Le reflux de l’inflation est en effet surtout dû à “différentes politiques publiques, dont la ristourne sur le prix du carburant et la suppression de la taxe sur l’audiovisuel public”, relève la banque néerlandaise, qui souligne que “dans le même temps, la croissance des prix des produits manufacturés a augmenté de 3,5% à 3,6%”, et que celle de l’alimentation “a très fortement augmenté, passant à 9,9% contre 7,9% le mois précédent”.

ING redoute une hausse rapide de l’inflation, vers 6,5%, d’ici fin 2022. En effet, “la ristourne sur le carburant diminuera en novembre et décembre, ce qui renforcera l’inflation énergétique. En outre, les fortes hausses passées des prix à la production continueront à se répercuter sur les prix à la consommation des biens manufacturés et de l’alimentation”, fait valoir la banque, alors que les prix à la production se sont envolés de 29,5% sur un an en août, ce qui “devrait se refléter dans les prochains mois dans l’indice des prix à la consommation”.

Pour 2023, l’évolution de l’inflation dépendra de plusieurs facteurs : “les politiques publiques, le prix de l’énergie (tributaire de l’évolution de la guerre en Ukraine (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Balenciaga, La Redoute, Cora... le surprenant business des produits dérivés de la Nasa
Automobile : la pénurie de semi-conducteurs perdurera en 2023, estime le patron de Stellantis
TotalEnergies : le mouvement de grève reconduit à l'appel de la CGT
Inflation : le prix des granulés de bois flambe
Dosette de café sans emballage, parfum Petit Bateau, vélo... ces nouveaux produits vont-il plaire ?