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En Isère, une rave-party interdite rassemble jusqu’à 1 500 personnes

Une cellule de crise a été ouverte sur demande de la préfecture de l’Isère, afin d’encadrer au mieux cette rave-party qui pourrait durer jusqu’à lundi (photo d’illustration).
Une cellule de crise a été ouverte sur demande de la préfecture de l’Isère, afin d’encadrer au mieux cette rave-party qui pourrait durer jusqu’à lundi (photo d’illustration).

FAITS DIVERS - La participation à une rave-party non déclarée dans la campagne de Roybon, en Isère, a triplé entre ce vendredi 26 et ce dimanche 28 mai pour atteindre quelque 1 500 personnes, selon les informations transmises par la préfecture du département ce dimanche alors qu’une cellule de crise a été ouverte depuis samedi.

Le rassemblement festif avait débuté dans la nuit de vendredi à samedi vers 2H00 « sur un terrain privé, un champ agricole semé », a précisé la préfecture, ajoutant que les participants étaient passés de 450 vendredi à 1 500 dimanche matin.

Le propriétaire du champ, dont la récolte a été « dévastée », a porté plainte samedi auprès de la gendarmerie, a encore indiqué la préfecture. Selon le Dauphiné Libéré, une porte-parole de l’organisation de la fête sauvage a indiqué dès samedi que les participants s’engageaient à dédommager l’exploitant des lieux.

300 véhicules contrôlés

Dans un communiqué, le préfet a aussi annoncé avoir activé une cellule de crise sur place incluant pompiers, gendarmes et secouristes jusqu’à la fin de la rave-party, qui selon la préfecture « pourrait durer jusqu’à lundi ».

Les gendarmes de l’Isère et de la Drôme, département limitrophe, sont déployés sur les axes routiers qui desservent la zone depuis samedi matin. Depuis le début de l’évènement, 300 véhicules ont été contrôlés et 43 amendes forfaitaires ont été délivrées pour usage de stupéfiants.

Selon la presse locale, ce rassemblement se déroule près du bois des Avenières, à proximité de l’ancienne ZAD, occupée entre 2014 et 2020 par des opposants au projet de Center Parcs porté par le groupe Pierre et vacances, finalement abandonné à l’été 2020.

6 000 personnes au nord de Montpellier

Dans le même temps, près de 6 000 personnes sont rassemblées depuis samedi soir pour une autre rave-party en pleine nature. Cette fois sur la commune de Viols-en-Laval, un village situé à 20 km au nord de Montpellier, a annoncé la préfecture de l’Hérault ce dimanche, sans faire mention de débordements.

La zone où se déroule illégalement cette manifestation, classée zone Natura 2000, est « composée de garrigues et de pistes exiguës », a également rappelé la préfecture. Une agricultrice a également dénoncé la tenue de cet événement dans « les garrigues où [s]es vaches pâturaient paisiblement cet hiver », évoquant son « angoisse » de savoir comment « le site sera dans quelques jours ».

« Les participants à cette rave-party illégale sont arrivés massivement dans la nuit de samedi à dimanche, générant d’importantes difficultés de circulation, sur un terrain inadapté difficile d’accès », précise le communiqué de la préfecture, qui fait également mention de la présence sur les lieux de « 1 500 véhicules en tout genre (véhicules légers, caravanes, poids lourds, camping-cars) ». Une cinquantaine de gendarmes sont mobilisés sur place.

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