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« J’ai cru mourir » : la championne de judo Margaux Pinot réagit à la relaxe d’Alain Schmitt

Le tribunal correctionnel de Bobigny a relaxé mardi l'entraîneur Alain Schmitt de faits de violences conjugales sur la championne olympique Margaux Pinot.

Le tribunal a jugé qu’il n’y avait « pas assez de preuve de culpabilité » contre Alain Schmitt, entraîneur et compagnon de la championne olympique de judo Margaux Pinot. Elle l’accuse de l’avoir violemment frappée dans la nuit de samedi à dimanche dernier et a déposé plainte dans la foulée. Le tribunal vient de le relaxer pour les faits de violences conjugales. Le parquet avait requis un an de prison avec sursis pour « des violences très graves, même pour un primo-délinquant ».

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Alain Schmitt, 38 ans, avait été arrêté samedi dans la nuit au Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis, au domicile de Margaux Pinot. Selon ses auditions lues à l'audience, la sportive de 27 ans accuse son compagnon et entraîneur au sein du club l'Étoile Sportive du Blanc-Mesnil de lui avoir asséné des coups, tiré les cheveux et tenté de l'étrangler lors d'une altercation dans l'appartement de la jeune femme. Ses appels au secours ont alerté certains voisins, chez qui elle a trouvé refuge avant l'arrivée des policiers vers deux heures et demie du matin. Souffrant d'ecchymoses et d'une fracture au nez, elle s'est vu prescrire dix jours d'ITT.

« Que manquait-il ? La mort au bout, peut-être ? »

Suite à la décision du tribunal correctionnel, Margaux Pinot a publié une photo de son visage tuméfié sur Twitter. La femme de 27 ans qui raconte avoir « cru mourir » s’interroge dans un...

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