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"J'ai échappé à la mort": un rescapé du "cannibale des Pyrénées" témoigne sur BFMTV

Jean Camy, une victime du
Jean Camy, une victime du

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L'une des victimes du "cannibale des Pyrénées", qui s'est enfui d'un hôpital psychiatrique ce mercredi avant d'être retrouvé quelques heures plus tard, raconte sur BFMTV l'attaque dont il a été victime en 2013.

"J’étais en train de livrer du maïs avec mon tracteur et ma remorque et il est venu m’agresser sur le tracteur avec une barre de fer et ça a été très très violent", se souvient nettement Jean Camy, un agriculteur, au micro de BFMTV. "Il est venu de nulle part. On s’est battu après par terre. Je lui mis un coup de barre dans les côtes et il n’a pas bougé d’un milimètre. Et c’est là que je me suis aperçu que c’était un homme surhumain et il avait une force inouïe".

"J'ai vu défiler ma vie"

"Il avait la bouche ouverte et les dents serrées et c’est là que je me suis dit ‘il faut s’échapper’ et au moment où je voulais m’échapper, il m’a mis un coup de barre de fer sur l’épaule", raconte encore cet homme sur notre antenne. "Quand les gendarmes sont venus sur les lieux, je leur ai dit qu’il était fou. Et un jour ou deux après, j’ai réalisé que (j'avais) échappé à la mort, tout simplement. J’ai vu défiler ma vie (...) C'est un homme hyper dangereux, qui tue", explique encore la victime, toujours handicapé

L'année de son agression, celui qui est alors un SDF de 26 ans fait les gros titres des journaux pour avoir mangé le coeur et la langue d'un agriculteur nonagénaire, à Nouilhan, un village des Hautes-Pyrénées. Alors que la victime est à sa fenêtre, l'individu entre chez lui, le frappe à coups de barre de fer, et se saisit d'un couteau pour l'éventrer.

Après une nouvelle agression ce mercredi, Jérémy Rimbaud a été reconduit dans son hôpital psychiatrique, son état ayant été jugé non compatible avec une garde à vue. Le parquet de Toulouse a ouvert vendredi une enquête pour "tentative de meurtre" après l'agression d'une septuagénaire.

Article original publié sur BFMTV.com