Brigitte Macron dénonce l’agression de Jean-Baptiste Trogneux, son petit-neveu, à Amiens

Jean-Baptiste Trogneux, un petit-neveu de Brigitte Macron (ici à Cergy-Pontoise, au nord de Paris, le 17 avril), a été agressé à Amiens.
Jean-Baptiste Trogneux, un petit-neveu de Brigitte Macron (ici à Cergy-Pontoise, au nord de Paris, le 17 avril), a été agressé à Amiens.

MANIFESTATIONS - Huit personnes ont été interpellées le lundi 15 mai au soir à Amiens pour une agression contre Jean-Baptiste Trogneux, un petit-neveu de Brigitte Macron et patron de la chocolaterie Trogneux, en marge d’une manifestation contre la réforme des retraites, ont rapporté une source policière et son père.

Les personnes interpellées étaient toujours en garde à vue mardi matin, a précisé la source policière.

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Brigitte Macron a dénoncé dans la journée, dans une déclaration transmise à l’AFP, « la lâcheté, la bêtise et la violence » des agresseurs. « Je suis en solidarité totale avec ma famille et en rapport constant, depuis hier 23h, avec Jean-Baptiste (mon petit neveu, victime de l’agression) et Jean-Alexandre (mon neveu, père de la victime) », a-t-elle dit. « J’ai à plusieurs reprises dénoncé cette violence qui ne peut que mener au pire », a ajouté l’épouse du président de la République.

Jean-Baptiste Trogneux « en observation »

D’après Jean-Alexandre Trogneux, père de la victime, il s’agit de six hommes et de deux femmes. Selon lui, son fils âgé de 30 ans a été reconnu et pris à partie par un groupe qui participait à une « casserolade » dans le centre-ville d’Amiens à l’issue de l’interview d’Emmanuel Macron au journal de 20 heures de TF1.

Les agresseurs l’ont frappé à la tête, aux bras et aux jambes, en injuriant « le président, son épouse et notre famille », avant de prendre la fuite quand trois voisins sont intervenus, a-t-il décrit à l’AFP. Jean-Baptiste Trogneux était mardi matin « en observation dans l’attente d’un scanner », a précisé son père.

Avec cette agression, « on a dépassé les bornes, je suis effaré », a-t-il commenté.

Il a déploré qu’en dépit de l’absence « de tout lien financier » entre la chocolaterie Trogneux et le couple présidentiel, les établissements de cette marque dans les Hauts-de-France soient régulièrement visés en marge de manifestations depuis l’arrivée au pouvoir du chef de l’État.

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