Elu d'opposition au comité directeur de la FFR, l'ancien sélectionneur Jean-Claude Skrela regrette la démission collective d'Ovale Ensemble de ce comité, vendredi dernier.

La crise politique dans laquelle s'enfonce chaque jour davantage le rugby français n'en finit pas de défrayer la chronique. C'est au tour d'Ovale Ensemble, groupe d'opposition à l'ex-président de la FFR, Bernard Laporte, et son successeur désigné, Alexandre Martinez, de connaître des remous en interne. Ce jeudi, l'ancien sélectionneur tricolore, Jean-Claude Skrela, a fait paraitre un communiqué dans lequel il regrettait la démission en bloc des élus d'Ovale Ensemble, à savoir Florian Grill, Jean-Marc Lhermet, Pascale Demoustier, Serge Blanco, Marion Kellin, Claude Hélias, Eric Champ et Sylvain Deroeux.

Après avoir contacté la FFR afin de savoir s'il lui était possible d'annuler sa démission en propre et dans l'impossibilité administrative de le faire, l'ancien troisième-ligne aile international toulousain a expliqué sa position : « Nous aurions dû rester au comité directeur de la FFR par respect pour les clubs qui ont voté pour nous. Notre démission empêche ceux qui ont voté pour nous d'être représentés. »

Jean-Claude Skrela avoue ne pas comprendre la raison qui a poussé la tête de liste Florian Grill à se retirer du comité directeur fédéral, vendredi dernier, et avec lui tous les autres membres d'opposition. « Ce n'est pas une décision qui a été prise collectivement au sein du groupe des élus d'Ovale Ensemble, » regrette-il. « Imagine-t-on un groupe politique à l'Assemblée Nationale ou au Sénat démissionner en plein milieu d'une séance ? Il faut savoir garder ses nerfs », précise Skrela. Et de conclure, attristé, en attendant la suite : « Comme me l'a dit un dirigeant de club, vous êtes partis, nous ne sommes plus rien. Je ne peux m'y résoudre. »

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