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Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour « bons copains » ? Chacun sa version de l’histoire

Mélenchon et Zemmour « bons copains » ? « Je ne suis pas son ami », réplique l’insoumis
Mélenchon et Zemmour « bons copains » ? « Je ne suis pas son ami », réplique l’insoumis

POLITIQUE - Emoji cœur brisé pour Éric Zemmour. L’ancien candidat à la présidentielle pensait avoir eu un « bon copain » en la personne de son ex-adversaire Jean-Luc Mélenchon, mais c’est raté. « Je ne suis pas son ami », cingle, catégorique, l’insoumis en chef ce dimanche 19 mars.

Dans son dernier livre Je n’ai pas dit mon dernier mot (Rubempré éditions, mars 2023) , Éric Zemmour revient sur sa relation avec Jean-Luc Mélenchon. Il évoque des échanges entre eux pendant la campagne présidentielle et raconte notamment l’avoir invité par le passé à son anniversaire, où son rival s’est rendu. « Je connais Jean-Luc Mélenchon depuis très longtemps, depuis trente ans. Effectivement nous étions bons copains, maintenant il dirait le contraire mais ce n’est pas grave », déclarait encore le leader d’extrême droite sur France 2 samedi soir.

C’est très exactement ce qui s’est passé le lendemain sur le plateau du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. « Je ne suis pas son ami ! Je déteste ce qu’il raconte ! Il conspire contre l’unité de notre pays. Cette islamophobie grossière qu’il exprime continuellement me dégoûte ! », a répondu l’ancien député des Bouches-du-Rhône.

« Au moment du gâteau, il s’est mis à faire tirer le canon à sa gloire »

Et comme l’histoire est toujours une médaille à deux faces, Jean-Luc Mélenchon a donné sa version « plus croustillante » de la fameuse fête d’anniversaire. « À l’époque, il y a 20 ou 30 ans », le journaliste du Figaro et le responsable politique « se parlent ». Éric Zemmour était « cultivé, d’un abord facile. Et puis, c’est un pied noir, alors pour un autre pied-noir, on se parle », reconnaît Jean-Luc Mélenchon.

« Un jour il m’invite à son anniversaire. (...) J’y suis allé et là je me suis dit ’Ce type est dingo’. Pourquoi ? Il y avait devant la porte des grenadiers habillés en uniforme de Napoléon et quand on a amené le gâteau d’anniversaire, il s’est mis à faire tirer le canon à sa gloire. Je me suis dit qu’il ne me reverra plus jamais et qu’il y avait un truc qui ne tournait plus rond dans sa tête », raconte l’ancien candidat LFI.

Morale de l’histoire, selon lui ? « N’allez jamais dîner, déjeuner ou à un anniversaire avec un journaliste, vous risquez de le retrouver candidat fasciste à une élection », résume-t-il.

Dans une interview accordée au Point le 18 mars, Eric Zemmour avait lui aussi souligné ses origines communes avec Jean-Luc Mélenchon. « Nous venons de l’autre côté de la Méditerranée, ça compte. Même si nous en tirons des conclusions antagonistes. » Leur seul point d’accord, à n’en pas douter.

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