Jimmy Gressier ambitieux avant le semi-marathon de Paris

Jimmy Gressier. (F. Faugère/L'Équipe)

Tout frais recordman d'Europe du 5 km, et auteur la semaine dernière de sa meilleure performance sur 10 km, le Boulonnais visera la victoire ce dimanche sur le semi-marathon de Paris où aucun Français n'a jamais remporté la course masculine.

C'est une anomalie que Jimmy Gressier (25 ans) aimerait régler. Depuis sa création en 1993, le semi-marathon de Paris - devenu au fil des années et des sponsors le Harmonie Mutuelle Semi de Paris - n'a jamais vu un Français lever les bras sur la course masculine, soit 29 éditions de disette (pas de course en 2020).

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Une statistique que ne connaissait pas le Boulonnais avant de s'engager mais qu'il aimerait déjouer. Tout frais recordman d'Europe du 5 km à Monaco, puis auteur de son record personnel sur 10 km la semaine dernière en Espagne, Gressier est dans une grande forme et ses ambitions sont élevées pour sa première sur les 21,1 km ce dimanche.

« À moins de choper un virus au dernier moment, tout va bien, la forme est bonne, prévient-il. L'objectif de demain c'est la place, surtout sur ce parcours de Paris qui n'est pas réputé pour être le plus roulant. »

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Dans un hiver où il voulait « prendre du plaisir », en enchaînant les courses sur route moins énergivores que l'indoor, et en zappant l'Euro de cross qu'il adore, Gressier est là où il voulait être avec une forme ascendante et l'envie d'en découdre, alors qu'il conclura son hiver la semaine prochaine sur le cross long des Championnats de France de cross à Carhaix (Finistère) où la fête s'annonce totale.

Mais pour l'heure, il a rendez-vous avec les rues de Paris et les 43 000 concurrents annoncés dont une poignée devrait l'inquiéter avec notamment les Kenyans Roncer Kipkorir et Josphat Chumo, ainsi que l'international français Hassan Chahdi.

Également engagé, Mehdi Frère, deuxième la semaine dernière sur le semi-marathon de Naples et en pleine préparation pour le marathon de Paris (2 avril), ne fera pas la course avec les élites, s'offrant juste un « footing » en servant de lièvre pour des sportifs amateurs.

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