JO 2024 à Paris : Anne Hidalgo défavorable à la présence d’athlètes russes, y compris sous bannière neutre

Mayor of Paris Anne Hidalgo attends the 104th session of the Congress of Mayors organised by the
ALAIN JOCARD / AFP Mayor of Paris Anne Hidalgo attends the 104th session of the Congress of Mayors organised by the "France's Mayors' Association" (AMF), in Paris, on November 24, 2022. (Photo by Alain JOCARD / AFP)

JEUX OLYMPIQUES - Des athlètes russes aux Jeux Olympiques de Paris 2024 ? Anne Hidalgo n’y est pas favorable. Invitée de franceinfo ce mardi 7 février, la maire de Paris s’est dite opposée à la présence de sportifs russes aux prochaines Olympiades parisiennes « tant qu’il y a la guerre » en Ukraine. Une position confirmée dans la foulée par son entourage à l’AFP.

« C’est au CIO de décider » si des athlètes russes peuvent participer aux JO de Paris, a-t-elle indiqué dans la matinée à nos confrères. « Mon souhait, c’est qu’il n’y en ait pas », précise-t-elle toutefois aussitôt.

« Tant qu’il y a cette guerre, cette agression russe sur l’Ukraine, ce n’est pas envisageable de défiler comme si de rien n’était à Paris (...) alors que des bombes pleuvent (sur le pays) », justifie la maire de Paris.

Il y a encore un mois de cela, sur le plateau de France 2, Anne Hidalgo jugeait que la présence d’athlètes russes défilant sous bannière russe serait acceptable. Au micro de franceinfo, elle considère aujourd’hui cette option comme « indécente ».

Le CIO favorable à une participation sous bannière neutre

La bannière neutre, « ça n’existe pas vraiment », justifie la candidate malheureuse à la présidentielle de 2022. Pour elle, seuls les athlètes dissidents qui concourraient donc « sous le statut de réfugié » peuvent défiler sous bannière neutre.

Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, fin février 2022, les athlètes Russes et Bélarusses ont été bannis de la plupart des événements sportifs mondiaux.

Fin janvier, le Comité international olympique (CIO) a toutefois mis le feu aux poudres en proposant une feuille de route pour organiser le retour des sportifs bannis sous drapeau neutre, à condition qu’ils n’aient « pas activement soutenu la guerre en Ukraine ».

Si plusieurs pays, notamment dans l’est de l’Europe, s’y sont opposés, les États-Unis s’y sont dits favorables jeudi, tant qu’il est « absolument clair » que les athlètes ne représentent pas les États russe ou bélarusse, ni leurs symboles.

Un temps favorable à cette idée, Anne Hidalgo assure ce mardi que si le CIO venait à prendre cette décision elle « ne se serait pas d’accord » avec cette position et tenterait de s’y opposer.

À voir également sur Le HuffPost :

Lire aussi