Publicité

JO: L'athlète biélorusse Krystsina Tsimanouskaya "en sécurité" à Tokyo, selon le CIO

JO: L'ATHLÈTE BIÉLORUSSE KRYSTSINA TSIMANOUSKAYA "EN SÉCURITÉ" À TOKYO, SELON LE CIO

par Gabrielle Tétrault-Farber, Karolos Grohmann et Chang-Ran Kim

TOKYO (Reuters) - L'athlète biélorusse Krystsina Tsimanouskaya, qui a refusé dimanche d'embarquer dans un avion en direction de la Biélorussie après avoir dit avoir été conduite contre son gré à l'aéroport de Tokyo, se trouve "en sécurité" dans la capitale japonaise, a indiqué le Comité international olympique (CIO).

La sprinteuse âgée de 24 ans a passé la nuit dans un hôtel de l'aéroport après avoir demandé dimanche soir la protection de la police japonaise, a déclaré le porte-parole du CIO lors d'une conférence de presse lundi matin.

Plusieurs agences, dont le Haut-Commissariat de l'Onu pour les réfugiés, sont en contact avec l'athlète biélorusse, a ajouté Mark Adams.

Krystsina Tsimanouskaya devait prendre part lundi aux séries du 200m au Stade olympique de Tokyo, mais sa participation aux Jeux olympiques a tourné court quand, selon son récit, elle a été transportée de force à l'aéroport pour être embarquée à bord d'un vol de la compagnie Turkish Airlines.

Via Telegram, l'athlète a déclaré à Reuters que l'entraîneur en chef de l'équipe de Biélorussie avait fait irruption dimanche dans sa chambre, au village olympique, pour l'informer qu'elle devait partir.

"Il a dit qu'il y avait eu un ordre venu d'au-dessus pour me retirer", a-t-elle écrit. "Ils sont venus dans ma chambre, m'ont dit de faire mes bagages et m'ont emmenée à l'aéroport".

Mais elle a refusé de monter dans l'avion. "Je ne retournerai pas en Biélorussie", a-t-elle assuré à Reuters.

Le Comité olympique biélorusse a déclaré dans un communiqué que les entraîneurs avaient décidé du retrait de Krystsina Tsimanouskaya après un avis médical sur "l'état émotionnel et psychologique" de celle-ci.

Le porte-parole du CIO a indiqué que le CIO allait continuer d'échanger dans la journée avec Krystsina Tsimanouskaya et qu'il avait demandé un rapport complet de la part du Comité olympique biélorusse.

(version française Jean Terzian)