JO Paris 2024: la réponse d'Amélie Oudéa-Castéra à la grogne sur le prix des places

JO Paris 2024: la réponse d'Amélie Oudéa-Castéra à la grogne sur le prix des places

À 432 jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, une question ne cesse d'être au bout des lèvres de nombreux amateurs de sport: combient vont-ils dépenser pour assister à une épreuve ? Depuis la première phase de vente (celle des packs) et aujourd'hui encore, alors que la phase de vente des billets à l'unité se poursuit, certains doivent se résoudre à faire un pas en arrière en raison du prix très élevé de certaines sessions. Pourtant, Amélie Oudéa-Castéra a rappelé qu'une grande partie des places restait à un prix accessible.

"Le prix le plus élevé est très élevé (jusqu'à 2.700 euros pour la cérémonie d'ouverture). S'il y a des gens qui sont amoureux de sport et qui rêvent de ces moment-là, de ces moments uniques et de voir les plus grands athlètes se disputer le graal, sont capables de mettre ces prix-là, tant mieux, explique la ministre des Sports sur France Inter ce dimanche. C'est aussi ce qui permet d'avoir en entrée de gamme des prix qui sont accessibles. Il faut voir la fourchette. Il ne faut pas se fixer sur les 980 euros. L'entrée de gamme est à 24 euros. Il y a un million de billets à 24 euros. La médiane est à 50 euros. La moitié des billets proposés au grand public sont à 50 euros et moins. On a que 10% des billets au-dessus de 200 euros. On est sur des distributions avec des fourchettes très larges. Les prix ne sont pas différents de ceux qui étaient à Londres. Il y a un effort fait de la part de l'État, des collectivités locales et du comité d'organisation pour mettre en place une billetterie populaire, territoriale et inclusive. L'État va offrir à des publics prioritaires 400.000 billets."

L'État veut des "Jeux bien réussis"

Pour les plus ambitieux qui espèrent assister à une finale, Amélie Oudéa-Castéra a également affirmé que des places à 24 euros seront disponibles. "Le 100m, c'est un petit peu plus cher mais quand vous regardez une finale de la voile ou du breaking à la Concorde, on est sur du 50 euros. Les finales du rugby seront moins chères que ce qu'on peut voir dans certaines compétitions. On veut des Jeux bien réussis qui distinguent la France. On ne veut pas d'impôts JO. Il faut bien qu’il y ait un autofinancement privé le plus fort possible. La billetterie, c’est un tiers des ressources du comité d’organisation."

Malgré les critiques, la première phase de vente a été un "succès" pour Tony Estanguet, avec 3,25 millions de billets vendus. Sur ces 3,25 millions de billets, près de 13% ont été vendus à 24 euros, 70% à moins de 100 euros et 4,5% à plus de 200 euros, ont détaillé les organisateurs. Lancée le 11 mai dernier, la deuxième phase de vente, celle des billets à l'unité, a connu une véritable razzia, notamment pour la natation ou le judo. Une troisième et dernière phase de vente sera organisée en fin d’année avec l’ensemble des billets restants. Un système de revente officiel sera aussi mis en place.

Article original publié sur RMC Sport