JO de Tokyo : ces sprinteurs africains qui pourraient créer la surprise

Le Sud-Africain Akani Simbine est le nouveau recordman d’Afrique du 100 mètres. Il a réalisé la deuxième meilleure performance mondiale de l’année derrière l’Américain Trayvon Bromell, un des grands favoris de la compétition. 
Le Sud-Africain Akani Simbine est le nouveau recordman d’Afrique du 100 mètres. Il a réalisé la deuxième meilleure performance mondiale de l’année derrière l’Américain Trayvon Bromell, un des grands favoris de la compétition.

Les victoires au marathon des Jeux olympiques de Rome (1960) et de Tokyo (1964) de l?Éthiopien Abebe Bikila, puis celles aux JO de Mexico du Kenyan Kipchoge Keino au 1 500 mètres, du Tunisien Mohammed Gammoudi devant les Kenyans Kipchoge Keino et Naftali Temu, de Naftali Temu devant l?Éthiopien Mamo Wolde et Mohammed Gammoudi au 10 000 mètres, enfin de Mamo Wolde au marathon, sans oublier la médaille d?argent au 800 mètres du Kenyan Wilson Kiprugut, doublé sur le fil par l?Australien Ralph Doubell, ont posé les bases d?un mythe qui persiste encore aujourd?hui : les Africains sont très bons sur les longues distances, un peu moins, voire moyens, sur les courses de vitesse. Pourtant, dès 1960, aux Jeux olympiques de Rome, un Sénégalais courant sous les couleurs de l?Hexagone avait réussi à se hisser sur la troisième marche du podium. Son nom : Abdou Sèye. Il faut dire qu?en 1959 il était déjà détenteur du record de France du 100, 200 et 400 mètres. Pour la petite histoire, son record du 100 mètres de 10 s 2 n?a été égalé qu?en 1965 par un certain Roger Bambuck, finaliste français du 100 mètres de légende des JO de Mexico au cours duquel l?Américain Jim Hines a explosé le record de la distance reine de l?athlétisme en passant sous les 10 secondes avec un temps canon de 9 s 95. Tout cela pour dire, sans insister sur les éclairs d?athlètes africains en sprint aussi bien dans des championnats mondiaux que dans les olympiades qui ont suivi, que tous les espoirs pe [...] Lire la suite