Le jour où l’équipe de France a remporté les Jeux olympiques 1984

À l’été 1984, la France de Michel Platini remporte l’Euro à domicile. Mais, un mois plus tard, une autre équipe de France allait s’illustrer aux Jeux olympiques de Los Angeles.

Au bout de la ligne droite du 100 m, Carl Lewis exulte, les bras tendus vers le ciel. Cet été 1984, à Los Angeles, la légende du sprint remporte l’épreuve reine des Jeux olympiques, mais aussi le 200 m, le saut en longueur et le relais 4 fois 100 m. Et parmi les 92 000 spectateurs du Los Angeles Memorial Coliseum, un groupe de Français est aux premières loges. C’est l’équipe de France de football. Le Monégasque Dominique Bijotat rejoue la scène comme si c’était hier : « On était assis aux 70 m du 100 m. C’est exactement là que Carl Lewis fait la différence : il met trois mètres à ses adversaires ! » Après l’entraînement du matin, les joueurs tricolores se régalent en passant leurs après-midi devant les épreuves d’athlétisme ou de natation. « On ne faisait pas de sieste, on mangeait, et on filait vite au stade en bus, qui nous déposait au pied de la tribune », rembobine Philippe Jeannol. Si les Bleus sont comme des fans, c’est parce qu’ils s’imaginent, à leur tour, décrocher la médaille d’or olympique dans la catégorie football.

Les Jeux à 5000 km de Los Angeles

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Deux ans après le traumatisme de Séville, la France du football retrouve le sourire. Le 27 juin 1984, Michel Platini brandit le trophée de l’Euro au Parc des Princes, en battant en finale l’Espagne, 2-0. Un mois plus tard, c’est une tout autre équipe de France qui s’envole pour les États-Unis. Ni Platini, ni Giresse, ni Tigana… Voici Xuereb, Brisson, Zanon… Leurs points communs ? Comme le veut le règlement de l’époque des JO, les joueurs sélectionnés par Henri Michel n’ont jamais disputé de matchs qualificatifs ou de phase finale de Coupe du monde. Une sorte de sélection A’. Tous des bons joueurs du championnat de France, mais pas des cadors, en somme.…

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Tous propos recueillis par FL, sauf ceux de Guy Lacombe tirés du Journal toulousain.

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