Juan Miranda, le fils prodigue du Betis
S'élançant pour tirer le cinquième tir au but décisif après le raté de Yunus Musah quelques secondes auparavant, Juan Miranda vient voler la vedette à son idole, Joaquín. Le jeune latéral gauche remplaçant, formé au club, prend à contre-pied Giorgi Mamardashvili, avant de s'écrouler dans la surface, en pleurs. Dix-sept ans après le dernier titre du Betis, déjà une Coupe du Roi, le natif d'Olivares, dans la banlieue de Séville, a écrit l'histoire d'un club qui l'a vu grandir. " Je me chiais dessus, je me chiais vraiment dessus ", confessait tout de même celui qui est devenu le héros de la soirée. Dans les tribunes derrière le but et la piste d'athlétisme, toute sa famille ayant fait le court déplacement au Stade de la Cartuja a fêté avec lui la victoire du Beticismo, qui se transmet de père en fils chez les Miranda.