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Tout juste retraité, Tsonga ne ferme pas la porte pour devenir entraineur

Tout juste retraité, Tsonga ne ferme pas la porte pour devenir entraineur

On fête cette année, les 50 ans de partenariat entre la BNP Paribas et Roland Garros, qu’est-ce que cela vous inspire?

C’est un évènement. J’ai baigné dans ce partenariat depuis que je suis tout jeune. Dans mon club, il y avait déjà les fameuse bâches BNP partout. Tout petit j’allais chercher un porte clé et un tee-shirt BNP. Ça représente beaucoup. Aujourd’hui ils font beaucoup pour le tennis. C’est un partenaire historique de Roland Garros.

Il y a un an, vous jouiez votre dernier match ici…

Il y a de la nostalgie quand je vois le court Philippe Chatrier. Ça donne envie d’aller sur le terrain. Mais après quand je reprends la raquette pour de vrai ça donne moins envie. Je suis heureux aujourd’hui. C’est une nouvelle page de ma vie qui s’ouvre. Elle est agréable.

Première année sans être un joueur, comment on le vit?

Ce n’est pas facile, on voit son corps changer. J’essaie de faire du sport. Je travaille beaucoup donc pas trop de temps pour ça. Ce n’est pas simple quand on a une activité. J’essaye de m’entrainer. Je fais plus attention, j’ai tendance à vite déraper.

Vous avez l’ambition d’accompagner de jeunes talents, de jeunes joueurs, comment cela va se passer dans les années à venir?

Déjà à travers mon association "Attrape la balle" dont je suis le président. Le but est d’avoir un rôle inclusif, éducatif et de transformer les rêves en projet. Et à côté de ça j’ai une société qui s’appelle All In, dans l’évènementiel. On a trois tournois, on a des clubs de tennis, des centres de padel et on a une académie avec un sport étude où on accueille aux alentours de 80 jeunes. A travers tout ça j’ai la possibilité de faire faire des stages a des jeunes, des actions où on les amène sur des évènements.

Allez-vous bientôt mettre votre casquette d’entraîneur?

J’en ai aucune idée. Evidemment que je ne ferme pas la porte. Ça fait envie. C’est quand même passionnant d’être à côté d’un joueur et de le voir évoluer au quotidien. Aujourd’hui, je suis sur d’autres choses. Mais peut-être qu’un jour ça me reprendra de vouloir voyager partout dans le monde.

Roland-Garros sans Rafael Nadal, c’est spécial?

Ça fait bizarre. Mais pour les joueurs c’est un caillou en moins dans la chaussure. Rafa reste monsieur Roland-Garros. Il n’y a pas d’équivalent à Rafa sur terre. Ça ouvre le tableau. Sauf si Novak Djokovic gagne, on aura un vainqueur inédit. C’est bien pour le tournoi et pour le tennis.

Article original publié sur RMC Sport