La Juventus Turin n’a pas profité du faux-pas de la Lazio pour chiper la 2e place du classement à son rival, derrière Naples. Tenue en échec (1-1) à Bologne, la Vieille Dame, battue lors des trois précédentes journées de championnat italien, reste scotchée à la troisième place de Serie A, avec trois points d’avance sur l’Inter. Auteur de l’égalisation à l’heure de jeu, Arkadiusz Milik avait un échec à se faire pardonner. L’international polonais aurait pu ramener les deux équipes à égalité bien plus tôt dans la rencontre, en première période, sans un raté monumental de sa part.

Malheureusement pour la Juventus, l’attaquant prêté par l’OM ne s’est pas montré très inspiré sur la transformation du penalty qu’il avait lui-même obtenu. Milik a amorcé une course d’élan pour le moins étrange, ponctuée d’un saut de cabri étonnant (ndlr, s’il a pour habitude de marquer un temps d’arrêt et/ou d’effectuer un petit saut, il ne s'élève pas toujours aussi haut), pour finalement délivrer une frappe molle sur laquelle le gardien n’a eu aucun mal à s’emparer du ballon.

"Il y a des moments où il faut savoir tirer les penalties d'une certaine manière. C'est le cas ici où il aurait dû tirer fort et croiser davantage sa frappe. Il fait toujours ce saut, mais il aurait dû appuyer sa frappe. C'est tout. Skorupski le connaît, en plus. Mais cela arrive de faire des erreurs. Il a réalisé un match extraordinaire", a commenté Massimiliano Allegri en conférence de presse. Qualifiée dans le dernier carré de la Ligue Europa, face au FC Séville, la Juventus se bat pour les places d’honneur en Serie A, Naples étant hors de portée.

Le troisième scudetto de l’histoire du Napoli tendaient les bras aux hommes de Luciano Spalletti après la tête de Mathias Olivera sur corner (62e) mais la Salernitana a égalisé dans les dernières minutes, alors que les tifosi célébraient déjà la titre dans les rues de la ville. Ce n’est que partie remise pour Naples qui compte 18 points d’avance sur son dauphin.

Article original publié sur RMC Sport