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« Le Kosovo, c’est le cœur de la Serbie » : comment Djokovic attire l’attention sur les tensions dans son pays

Les faits. « Le Kosovo, c’est le cœur de la Serbie ! Stop à la violence. » Lundi, alors qu’il venait de remporter son match au tournoi de Roland-Garros, le tennisman serbe Novak Djokovic a écrit ces mots en cyrillique sur la caméra, à la place de la traditionnelle signature du vainqueur. Ses propos font écho au regain de tensions entre les deux pays depuis vendredi, où des heurts ont eu lieu au Nord du Kosovo entre la force multinationale de l’Otan (KFOR) et des manifestants serbes.

« En tant que fils d’un homme né au Kosovo, je sens une responsabilité additionnelle à donner mon soutien à notre peuple et à toute la Serbie », a-t-il précisé en conférence de presse.

Une prise de position qui expose d’ailleurs le sportif à des poursuites car la charte éthique de la Fédération française de tennis, qui organise le tournoi, prévoit que « tous les acteurs du tennis doivent considérer comme un devoir moral le refus de toute forme de violence et de tricherie », citant à « titre non exhaustif » les opinions religieuses ou politiques.

« Si on me donne une amende ou quelque chose du même genre, je n'aurais aucun regret et je le referais parce que ma position là-dessus est très claire. Je suis contre la guerre, contre la violence, contre toute sorte de conflit et je l'ai toujours exprimé publiquement », a ajouté le joueur.

Des affrontements. Lundi, de violents heurts ont éclaté entre des manifestants serbes et la police kosovare, ainsi que des soldats de la force multinationale...


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