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L1 / Montpellier-PSG - Les notes des Parisiens : crash collectif

Amorphes et dépassés par une équipe montpelliéraine bien organisée, les Parisiens ont sombré collectivement ce samedi. Une rechute aussi lourde que surprenante.

L1 / Montpellier-PSG - Les notes des Parisiens : crash collectif

Aréola (3) : C’est pas faute de vous l’avoir dit : depuis son retour, on s’inquiétait d’une certaine fébrilité du garçon. Un constat renouvelé sur ce match où sa sortie face à Lasne ne transpire pas la sérénité et où sa position sur le 3eme but laisse plus que perplexe. Evidemment, il ne peut rien sur le 2eme but mais dans l’ensemble, on attend beaucoup plus de lui. Ou alors, à la Trapp…(faut bien essayer de se remonter le moral).

 

Aurier (3) : Loin de le transcender, sa nervosité du jour l’a desservi pendant tout le match. A l’image de ces dernières prestations, son apport offensif a été très en-deçà de ses capacités. Compte-tenu des derniers matchs de Meunier, les dés sont peut-être relancés à ce poste.

 

Thiago Silva (3) : Capitaine d’un bateau ivre, O Monstro a sombré avec le reste de son équipe. Incapable de lancer la rébellion, il n’a pas su, non plus, museler les attaquants adverses. Du jamais vu cette saison pour lui.

 

Marquinhos (2) : Baladé comme rarement sur le 2eme but montpelliérain, il n’a pas affiché son autorité habituelle. Sa légendaire grinta l’a également lâché sur ce match, ce qui a refait de lui un défenseur  de Ligue 1 lambda. Un match à vite oublier.

 

Kurzawa (2) : Avec un Maxwell un peu quelconque ces derniers temps, on pensait qu’il aurait un bon coup à jouer pour son retour. Mais la prise de pouvoir n’a pas eu lieu. Loin de là. Approximatif dans son placement et ses centres, on a clairement senti son manque de rythme. En espérant que ce soit bien le problème…

 

Nkunku (4) : Une tête très dangereuse en début de match (6eme), quelques prises de balle intéressantes, un carton jaune pour engagement excessif : on ne pourra pas lui reprocher de s’être caché pour sa 1ere en Ligue 1 de la saison. Plus effacé après la pause, il est remplacé par Ben Arfa (58eme), encore auteur d’une entrée intéressante. Disponible et très en jambes, sa percussion aurait sans doute fait beaucoup de bien à ce PSG dès le coup d’envoi.

 

Krychowiak (3) : C’est vrai, on a longtemps questionné sa présence sur le banc. C’était au moment où Motta la jouait senior. Depuis, l’Italo-Brésilien s’est repris et le Polonais a fait quelques apparitions : toutes décevantes voire catastrophiques. En question, une influence sur le jeu proche du néant et un impact physique insuffisant. En bref, le résumé de son match.

 

Matuidi (4) : Sans doute le moins mauvais Parisien du jour. Ne serait-ce qu’en raison de son activité (89 ballons joués) qui n’a hélas pas déteint sur ses partenaires. Mais il a aussi perdu beaucoup de duels (13/21) et s’est montré maladroit sur quelques ballons chauds qui auraient pu permettre de relancer le match.

 

Di Maria (3) : Lui aussi aurait pu sauver les apparences et permettre à son équipe d’obtenir un point miraculeux. Mais sa frappe subite et astucieuse (52eme) a été parfaitement détournée par Pionnier. Ce fut son seul éclat du match et c’est évidemment trop peu.

 

Cavani (2) : 12 ballons joués en 81 minutes, ça en dit déjà pas mal sur une prestation. Ceci-dit, on peut aussi y ajouter une poignée de hors-jeux et un contre sabordé techniquement à 2-0. N’en jetez plus, El Matador étaient en mode Belphégor aujourd’hui et dans ce cas-là, ce n’est Augustin (entré à la 81eme) qui y peut grand-chose.

 

Lucas (2) : Battu dans tous ses duels et maladroit sur ses rares occasions, vous l’avez compris : on a retrouvé (le vrai ?) Lucas. Hormis l’éclaircie Arsenal, on peut légitiment se demander pourquoi Emery lui octroie ce statut de titulaire indiscutable.


Emery (3) :
Au-delà de son 11 de départ mixte et de son choix d’un 4-3-3 sans Motta, c’est surtout sa passivité pendant le match qui aura influencé le résultat final. Une heure de réflexion pour passer au 4-2-3-1 et lancer Ben Arfa après une première période aussi pauvre, on a vu plus réactif. Une lacune à combler au plus vite et avant février, dernier délai.