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L1 / PSG - OM, les notes des Parisiens : Paris en panne sèche

Ultra-dominateur face à un OM venu chercher le nul, le PSG a encore pêché par manque d'efficacité, sans parler d'un jeu ronronnant (0-0). L'inquiétude grandit.

Areola (5) : En 15 ans de carrière, on n'a jamais eu à noter un gardien qui n'a pas subi un tir du match. Alors va pour la note neutre, on parlera du garçon un autre soir, on a d'autres cas sur le feu.

Aurier (4) : Une 1ere période intéressante où il a su profiter du boulevard offert dans son couloir avec quelques bons centres...qui n'ont jamais trouvé preneur. Puis une disparition subite et totale du jeune Serge après le repos, les recherches pour le retrouver se poursuivent nous indique-t-on de source proche de l'enquête.

T. Silva (6) : Peu sollicité, il réalise une intervention énorme face à Thauvin qui filait droit au but (69eme). Facile dans son placement, il l'a été aussi dans son leadership et ses relances. Désolé Monstro, on en attend plus du plus gros salaire du club.

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Marquinhos (6) : Très vigilant au marquage de Gomis, il commet une seule petite erreur qui aurait pu lui coûter cher sans la couverture de Maxwell. Vu l'adversité proposé, on aurait aimé le voir apporter plus offensivement, il y avait souvent la place pour monter d'un grand ce soir.

Maxwell (4) : Fantomatique alors que le danger offensif était inexistant dans son couloir, on s'est longtemps demandé s'il était vraiment là ce soir tant le jeu a penché à droite. Sa frappe en fin de match aurait pu sauver son match, mais pour ça, il fallait cadrer M. Sherrer. Décevant.

Verratti (6) : Après une entame de match sans relief, il a subitement haussé son niveau de jeu à la 1/2 heure de jeu avec plusieurs phases de récupération dont l'intensité a mis le milieu marseillais en grande peine. Alternant jeu court et conservation quasiment dans un rôle de 10, il semblait en mesure de peser sur le sort de la partie lorsqu'il fut remplacé à la surprise générale (et surtout de la sienne, on va en parler toute la semaine...) par Matuidi (59eme) qui n'a jamais apporté la profondeur dont l'équipe avait besoin face à un bloc très - mais alors très - regroupé.

T. Motta (4) : On a d'abord cru qu'on avait retrouvé la plaque tournante du jeu parisien : disponible, à l'origine de toutes les relances, des ballons en profondeur, quelques ballons gratés. Ca c'était pour la première et puis son indigente seconde période a logiquement mené à son remplacement par Ben Arfa (75eme), qui continue - sans doute inconsciemment - à creuser son propre trou, match après match. Mais bien sûr, c'est Emery qui lui donne la pelle.

Rabiot (4) : Et voila, on en était quasiment à parler de lui pour le Ballon d'Or après son match de Bâle et puis...Et puis, rien dans le Clasico : un non-match, sans l'impact et la présence qui l'avaient eu en LDC. La grosse déception de la soirée.

Lucas (3) : Toujours inexistant devant le but quand Cavani dézone, il n'a pas compensé ce soir par l'activité qu'on lui reconnaît depuis le début de saison. Du Moura version 2013-2015 donc. Comprenez inutile et surcôté.

Cavani (3) : Bon, on le sait maintenant, avec lui, il y a des jours sans et des jours avec. Sans avoir atteint "la référence Arsenal" du début de saison, on peut donc affirmer sans grand risque de se tromper que c'était un jour sans. Maladroit devant le but et trop excentré le reste du temps, le Cavani qui fait jaser était de sortie ce soir. Le genre de match à faire rejaillir le fantôme d'Ibra par des journaleux mal-intentionnés (si, si, on en connait).

Di Maria (3) : Depuis un paquet de mois, ses matchs se résument à 2 ou 3 bons centres et puis basta. Ce Clasico n'a pas fait exception à la règle avec un apport au jeu inexistant. Du coup, la question de son repositionnement au milieu (peut-être dans un 4-2-3-1 d'ailleurs) refait surface, et franchement on ne serait pas contre.

Emery (4) : Son choix de laisser Matuidi sur le banc au profit de Rabiot a longtemps pesé sur le jeu de son équipe avec un manque de profondeur criant. Même constat pour Kurzawa dans le couloir gauche. Quand on ajoute au tableau la décision déroutante de sortir le seul Parisien qui semblait en mesure de faire basculer la rencontre tant par son activité que par sa capacité à jouer dans les intervalles (Verratti donc), ça fait beaucoup. Reste qu'il n'est pas responsable de l'inefficacité de ses attaquants qui auraient pu lui permettre de travailler plus sereinement dans les prochains jours...

Voir aussi : les notes des Marseillais