La Ryder, une ambiance digne d'un stade !
RYDER CUP – Un renversement de situation inimaginable a permis aux supporters européens de chambrer et aux joueurs du Vieux Continent de haranguer la foule en fin de journée. Menés 3-1 après le quatre balles du matin, l’Europe est en tête vendredi à l’issue du foursome face aux Etats-Unis (5 points à 3).
Personne n’a pu oublier le duel McIlroy – Reed de Hazeltine il y a 2 ans, les deux joueurs le doigt sur la bouche, l’un après l’autre se toisant, hurlant sur la foule. A Saint-Quentin, l’atmosphère a été moins agressive ce vendredi, mais très pro-européenne. Les supporters US étant très minoritaires, mais des « USA, USA » se faisaient quand même entendre un peu partout, et notamment au départ du 1, sur les airs de « Don’t stop » des Stones.
En revanche, en début d’après-midi, quand Fleetwood rentrait son birdie putt pour le Team Europe au 5, les Européens retrouvaient de la voix.
Quand Fleetwood rentre son putt pour Birdie pour Team Europe au trou N.5, la foule est en délire #rydercup #TeamEurope pic.twitter.com/2dcD62Azya
— Hadrien Hiault (@HadrienHiault) September 28, 2018
Une fin de journée se terminant en apothéose pour le Vieux continent… Près de 10000 supporters (bien arrosés pour certains) stationnés au 16 en espérant voir Molinari et Fleetwood en finir devant leurs yeux, mais la dernière partie s’arrêtera au 14 avec la défaite avancée de Spieth et Thomas.
Attendant leurs partenaires à côté du green du 16, joueurs américains et européens répondaient aux interviews avant de rentrer. Fendant la foule, les voiturettes américaines filaient bien vite, essuyant quelques insultes dont un : « Mickelson, tu as joué comme une … ».
Les Européens, à pied, traversaient, eux, la foule sur une voie royale.
Les Européens célèbrent leur incroyable après-midi avec leurs fans ! #RyderCup #TeamEurope pic.twitter.com/kXafjiwQfg
— Hadrien Hiault (@HadrienHiault) 28 septembre 2018
Mais attention, il reste encore 20 points à distribuer, et d’ici dimanche, tant de coups de théâtre à vivre.
De notre envoyé spécial Antoine Grynbaum