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L'ancien ministre Jérôme Cahuzac retrouve sa liberté

En plus des peines de prison, Jérôme Cahuzac avait également écopé d'une amende de 300 000 euros, qu'il a depuis réglée entièrement.

Condamné en 2018 pour fraude fiscale, l'ancien ministre a pu se faire retirer son bracelet électronique, rapporte « Le Journal du dimanche ».

Cette fois-ci, c'est la bonne. Condamné en 2018 à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale, Jérôme Cahuzac a reçu l'autorisation d'enlever son bracelet électronique, rapporte LeJournal du dimanche (JDD). Afin qu'il évite la prison, la cour d'appel de Bastia avait autorisé l'ancien ministre délégué au Budget sous François Hollande à être placé sous surveillance électronique.

En juin dernier, la justice avait fini par accorder à Jérôme Cahuzac la liberté conditionnelle. Le parquet avait alors fait appel. Le 8 septembre dernier, la cour d'appel de Bastia a finalement confirmé la décision. En plus des peines de prison, il avait également écopé d'une amende de 300 000 euros, qu'il a depuis réglée entièrement, indique le JDD. Face au juge d'application des peines, l'ancien ministre aurait exprimé « ses profonds regrets ».

Lire aussi Jérôme Cahuzac, « prisonnier de son mensonge »

Bracelet retiré au moment du pic de l'épidémie

Au moment du pic de l'épidémie de coronavirus, Jérôme Cahuzac avait pendant un temps pu retirer son bracelet électronique afin de revêtir ses habits d'ancien médecin à plein temps et d'apporter son aide à l'hôpital de Bonifacio où il réside. En juin 2019, celui qui avait commencé sa carrière en tant que chirurgien cardiaque, avant de se lancer en politique, avait déjà reçu l'aval du Conseil national de l'Ordre des médecins pour continuer à exercer malgré sa condamnation. Il travaillait dep [...] Lire la suite

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