L'arbitrage vidéo en Ligue 1 dès la saison prochaine ?

ARBITRAGE – L’Assemblée générale de la LFP, réunie ce lundi, devrait décider d’instaurer l’assistance vidéo pour les arbitre de L1 et L2 à partir de la saison prochaine.

Déjà utilisé cette saison, notamment en Allemagne, l’arbitrage vidéo va être adopté en France.
Déjà utilisé cette saison, notamment en Allemagne, l’arbitrage vidéo va être adopté en France.

Réclamé à cor et à cri par une bonne partie des fans de football hexagonaux depuis des années – et redouté par les autres, qui craignent qu’il dénature leur jeu favori -, l’arbitrage vidéo pourrait débarquer dans le championnat de France dès la saison 2018-2019. C’est du moins ce que croit savoir Le Parisien, qui révèle dans son édition de jeudi que le sujet devrait être à l’ordre du jour de l’assemblée générale de la LFP programmée ce jour.

Déjà testée la saison passée lors des barrages L1/L2, le système d’assistance vidéo sera également à la disposition des officiels dans les coupes nationales, à partir des quarts de finales. Avant, très probablement, de devenir la norme en Ligue 1 comme en Ligue 2. Réunis ce jeudi, les présidents des clubs de première et de seconde division, favorables dans l’ensemble à l’introduction de la vidéo, devraient voter en faveur du système développé par la FIFA depuis trois ans.

Il ne faut pas se leurrer, la vidéo ne signifie pas qu’il n’y aura aucun problème

Les arbitres sont critiqués tous les week-ends, cela les détruit moralement, rappelle le président du FC Nantes Waldemar Kita, cité par le quotidien francilien. Un humain normal ne peut pas tout voir, il faut l’aider. Dès qu’il y a quelque chose de nouveau, il faut des ajustements, mais il faut commencer et ne surtout pas reculer.” “Il ne faut pas se leurrer, la vidéo ne signifie pas qu’il n’y aura aucun problème, prévient cependant Saïd Chabane, le président du SCO Angers. Mais tout ce qui peut aider les arbitres est le bienvenu. (…) Comme pour tout système, il faut un temps d’adaptation. Pour le moment, il y a des critères et des zones bien définis. C’est un début intéressant.

Rappelons que dans le cadre défini par la FIFA, l’arbitrage vidéo est exclusivement réservé à quatre types de situations de jeu : pour valider un but ; pour décider ou pas de siffler penalty ; pour décider ou pas d’adresser un carton rouge direct et enfin pour corriger une erreur sur l’identité d’un joueur sanctionné.