PSG 2-2 Ludogorets : les notes des Parisiens

Les notes, avec vous les internautes :

Areola (4) : Déjà pas énorme à Montpellier, sa responsabilité est également engagé sur le 2eme but de Ludogorets avec une main pas assez ferme. Bref, maintenant ça suffit : Trapp a démontré pendant son interim qu'il était au-dessus en ce moment.

Meunier (3) : Son placement sur le centre qui amène le premier but adverse n'est pas vraiment un modèle du genre. Même constat pour ses centres qui n'ont pas fait oublier ceux d'Aurier. Au final, il ne marque d'ailleurs pas vraiment de points dans son duel avec l'ex-gars sûr du poste, entré...à 2 minutes du coup de sifflet final : WTF ?!

Thiago Silva (4) : Un début de match dans la lignée de celui de Montpellier : inquiétant. A l'image de cette absence sur le but bulgare où il laisse Misidjan tout seul face à Aréola (15eme, 1-0). Alors bien sûr, on aura noté sa farouche envie de se racheter sur corner, avec notamment cette tête qui s'écrase sur le poteau (35eme) puis sur la barre (78eme). Mais on est quand même très loin du compte pour lui aussi.

Marquinhos (2) : A côté de ses pompes il y a 3 jours, il n'avait pas remis la main dessus au coup d'envoi du match. Sa perte de balle sur une touche anodine a fait basculer le match du mauvais côté (69eme, 1-2). Un (nouveau) manque de concentration et d'engagement face à un "petit" club qui interpelle.

Maxwell (3) : Des placements hasardeux, un manque de réactivité sur le 1er but, un apport offensif inexistant : c'est tout simplement son plus mauvais match sous le maillot parisien. La longue absence de Kurzawa lui a fait finalement plus de mal que de bien.

T. Motta (3) : Sa première période a plutôt été correcte avec ces 2 actions chaudes sur corner. La suite le fut beaucoup moins, à l'image de son retour en marchant sur la perte de balle de Marquinhos. On connaît hélas la suite. On la connu plus influent sur le cours d'un match.

Matuidi (5) : Bien seul ce soir au pressing, il n'a pour autant jamais renoncé avec un harcèlement de tous les instants qui amène notamment la première égalisation. Il est actuellement le seul Parisien a tenir son rang : un exemple à suivre pour les autres.

Di Maria (3) : Pour ne rien vous cacher, il a gagné un petit point grâce à son but qui ne change d'ailleurs rien. Rien est aussi le mot qui résume le mieux son match en dehors de son but. Mais si vous voulez vraiment qu'on détaille, on relèvera une succession de mauvais choix et d'attitudes inapropriées. Et dire que certains se plaignaient du Di Maria de l'an passé (meilleur passeur de l'histoire de la Ligue 1).

Ben Arfa (4) : Ces accélérations plein axe au début de chaque période ont fait mal. C'est donc bien dans ce rôle de briseur de lignes qu'il peut apporter une alternative au jeu parisien. Hélas, et on en est sûr maintenant, il n'a pas le coffre pour tenir ce rythme très longtemps. 30 minutes ce soir avant de le voir marcher et ne plus évoluer dans ce rôle de meneur de jeu. Challenge accepted peut-être mais pas encore relevé...

Lucas (3) : Un gros début de match avec une série d'accélérations qui met la défense bulgare aux abois. Puis plus grand chose à part des corners bien tirés. Et pourtant, son coach le laissera sur le terrain jusqu'à la 85eme minute (entrée de Jesé), ce qui ne fut pas un cadeau pour lui (ni pour nous).

Cavani (5) : Curieusement, on l'a souvent vu s'éxiler sur les ailes, façon époque Ibra. Là où son apport au collectif est vite réduit au néant par ses limites techniques (cf ces 2 transversales "inabouties"). Peut-être s'est-il lassé de ne pas être assez servi dans l'axe. Mais pourtant, il le sait bien : c'est le seul endroit où il doit se trouver. Son but en ciseau de renard en est bien la preuve.

Emery (2) : Alors là, mon brave Unai, je vais commencer à avoir du mal à trouver les arguments pour te défendre, moi qui ai réclamé du temps et de la clémence pour toi. Un premier changement à la 80eme...pour faire entrer un latéral avant de renouveller l'opération de l'autre coté 8 minutes plus tard. Pourtant, Lucas et Di Maria ont tout fait pour que tu les sortes plus tôt. Plus que le 11 de départ, c'est cette question du coaching de match qui devient embarassante.