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Le Heat hausse le ton, les Lakers coulent à pic : les Tops et les Flops de la semaine en NBA

NBA – Comme chaque mardi, Yahoo Sport vous fait faire le tour des points chauds de la grande Ligue. Du réveil du Heat au fiasco des Lakers, en passant par le carton de Donovan Mitchell contre les Bucks et par la polémique autour des fautes techniques, voici ce qu’il faut retenir de la semaine écoulée.

Les playoffs s’éloignent encore un peu plus pour LeBron James et les Lakers
Les playoffs s’éloignent encore un peu plus pour LeBron James et les Lakers
Les Tops

Miami en mission

A la peine ces dernières semaines (2 victoires pour 9 défaites entre le 30 janvier et le 25 février), le Miami Heat a touché le fond il y a huit jours en s’inclinant sur son parquet contre les Phoenix Suns, qui restaient sur 17 revers d’affilée et présentaient à l’époque le pire bilan de la NBA. Cette humiliation a au moins eu le mérite de réveiller les Floridiens, qui ont réalisé qu’ils filaient tout droit vers une non-qualification en playoffs en continuant de cette manière. Deux jours plus tard, c’est un Heat revanchard qui a tenu tête au patron de l’Ouest, les Golden State Warriors, et finalement décroché un succès important sur un tir improbable de Dwyane Wade.

Ce buzzer beater du légendaire numéro 3 sera-t-il le tournant de la saison pour Miami ? Dans la foulée, les hommes d’Erik Spoelstra ont en tout cas signé trois prestations sérieuses, perdant de peu face aux bouillants Houston Rockets, avant de pulvériser les Brooklyn Nets (+ 29) et de s’imposer de justesse contre les Atlanta Hawks. A la faveur de ces trois victoires en quatre matches, le Heat s’est replacé dans la course aux playoffs à l’Est. Les Detroit Pistons ayant enchaîné les succès ces derniers temps, jusqu’à revenir à la hauteur de Brooklyn à la 6e place, il semble désormais ne rester qu’un seul ticket à saisir, qui devrait se jouer entre Orlando, Charlotte et Miami. Trois franchises dont les bilans sont quasiment identiques jusqu’ici (30 victoires et 35 défaites pour le Magic, 29 victoires et 34 défaites pour les Hornets et pour le Heat) et qui devraient donc animer la fin de saison régulière.

Donovan Mitchell déchaîné

L’entame ratée de la révélation de la saison passée n’est plus qu’un vieux souvenir du côté du Jazz. Après son incroyable année rookie, Donovan Mitchell a ainsi eu un peu de mal à confirmer, avant de retrouver depuis deux mois le niveau de jeu qui avait ébloui la NBA en 2017/18. Cette embellie a coïncidé avec la montée en puissance d’Utah, désormais bien installé dans le top 8 à l’Ouest. A quelques semaines des playoffs, le Jazz vient même de signer deux résultats très prometteurs, en allant gagner à Denver, 2e de la conférence Ouest, puis en dominant Milwaukee, 1er de la conférence Est avec le meilleur bilan de la Ligue.

Dans ses standards sur le parquet des Nuggets (24 points à 47,4% de réussite au tir), Donovan Mitchell a littéralement pris feu face à la meilleure défense de NBA (46 points), remportant un duel de haute volée face à Giannis Antetokounmpo. On retiendra notamment son dernier panier à 3 points inscrit dans la dernière minute sur la tête du “Greek Freak”, parfait symbole du culot et du talent qui caractérisent la pépite du Jazz, élu joueur de la semaine à l’Ouest. Bien moins en réussite la nuit dernière contre les Pelicans (19 points et un vilain 1/9 à 3 points), Mitchell (22 ans) doit encore progresser en régularité mais ses qualités offensives seront à coup sûr l’une des armes principales d’Utah en post-saison, au même titre que l’apport de Rudy Gobert dans la raquette.

Les Flops

Les Lakers de mal en pis

Au pied du mur après leurs défaites à la Nouvelle-Orléans et à Memphis, les Los Angeles Lakers devaient, pour croire encore aux playoffs, enclencher une série de victoires le plus vite possible. C’est tout l’inverse qui s’est produit lors de la semaine écoulée. L.A. avait tout de même commencé par un succès mercredi contre les Pelicans, avant de subir logiquement la loi des Milwaukee Bucks vendredi au Staples Center. La catastrophe est survenue le lendemain à Phoenix, où les “Purple and Gold” se sont ridiculisés face au 15e et dernier de la conférence Ouest, au moment où ils avaient le plus besoin de gagner.

Plus encore que le résultat, ce sont la manière, les sempiternels errements défensifs et les bourdes monumentales commises par LeBron James en personne qui ont frappé les esprits. Face aux Suns, les Lakers ont montré le visage d’une équipe qui n’a ni le niveau, ni même l’état d’esprit requis pour figurer en playoffs. La cruelle impression s’est d’ailleurs confirmée dans la nuit de lundi à mardi face aux voisins des Clippers, dans ce qui s’apparentait au match de la dernière chance. Après un bon premier quart-temps, les Lakers n’ont pas tenu la distance et encore produit quelques séquences dignes du bêtisier. Résultat, une troisième défaite de suite qui creuse un peu plus le gouffre avec la 8e place, occupée par les San Antonio Spurs (5,5 victoires d’écart). Il faudra désormais un miracle pour que les Angelinos voient les playoffs. Le gâchis est immense.

Les arbitres disjonctent

Beaucoup discuté ces dernières saisons, l’arbitrage est encore au cœur de diverses polémiques cette année. Logiquement protégés par la Ligue, les officiels n’ont certes pas la tâche facile, dans le cadre ultra-compétitif de la NBA où leurs décisions peuvent avoir d’énormes conséquences. Ces derniers mois, plusieurs voix se sont cependant élevées pour soulever le fait que cette immunité avait pour conséquence de conduire, chez certains arbitres, à des excès de zèle. Au centre des critiques, les trop nombreuses fautes techniques parfois attribuées pour des motifs quelque peu fumeux.

La soirée du 3 mars a ainsi été marquée par deux exemples particulièrement édifiants. Face à Chicago, le meneur rookie d’Atlanta Trae Young a reçu une deuxième technique, synonyme d’expulsion, pour… un regard adressé à Kris Dunn. Quelques heures plus tard, tout aussi improbable, Russell Westbrook était sanctionné après moins de 3 minutes de jeu pour s’être invectivé lui-même. En termes de grand n’importe quoi, on atteint des sommets.