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Le PSG est galactique !

Est-ce la tenue all black du PSG ? Les Parisiens semblent invincibles. En Ligue 1, comme en Europe, c’est carton plein. En attendant Munich…

Jamais un club français n’a ressemblé autant de talents. Jamais une équipe n’a commencé la Ligue des champions (ou feu la Coupe d’Europe de notre enfance) dans la peau d’un favori.

Jamais ni Saint-Etienne, ni Marseille, ni Nantes, Bordeaux ou Monaco ne sont partis pour un cavalier seul du mois d’août au solstice de juin en écrasant leur chalenger, en dominant l’épreuve, en balayant tout sur leur route. Ce PSG est technique, tactique, unique et galactique. Sera-t-il historique et qui sait mythique ? That is the question comme disent les Écossais avec leur accent à couper au couteau quand ils ont fini de chanter.

L’argent fait le bonheur dans le football. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le PSG a recruté des stars et les stars ne passent pas à travers, ce pourquoi elle sont stars et qu’elles n’ont pas de prix.

A Glasgow, mis à part ce maillot noir qui vient de nulle part sinon des cerveaux de chefs marketing quelconques, ces têtes chercheuses de profit qui ont décidé de renouveler chaque année la garde-robe et le vestiaire des supporters (à tout choisir, je préférai encore la tenue jaune vue à Metz ce vendredi, tout aussi incongrue au regard de la mémoire parisienne mais qui a le mérite de me rappeler un drapeau qui flotta jadis sur le football français), mis à part cette faute de goût, le PSG a pulvérisé comme beaucoup l’attendaient ce Celtic au grand cœur mais aux pieds plats.

Neymar et Kyllian Mbappé ont fait le travail. Alphonse Areola est devenu titulaire pour un moment. Edinson Cavani a marqué, comme d’habitude. Thiago Motta n’est pas cramé – qu’on se le dise ! Marco Verratti est convenable. Les Brésiliens Thiago Silva et Dani Alves assurent comme assurent ceux qui connaissent la musique, économisent leur énergie et attendent le printemps : la saison sera longue.

Une manita pour commencer. Une démonstration pour débuter. Un festival pour attaquer. Paris sera-t-il champion d’Europe ? Comme vous y aller jeune homme ! Attendons Munich. Je vous dirai après.

Pascal Praud