Le top 5 des clashes de Wenger à Arsenal

PREMIER LEAGUE – En 22 ans de carrière à Arsenal, Arsène Wenger n’a pas pu éviter quelques clashes, où ses mots voire ses gestes ont parfois dépassé sa pensée. Voici le TOP 5.

Avec Mourinho, Wenger a parfois pété les plombs…
Avec Mourinho, Wenger a parfois pété les plombs…

Mourinho (acte I, les mots)
Même si la situation s’est considérablement calmée depuis que José Mourinho est à Manchester United, ce fut pendant longtemps le feu entre Wenger et le Special One. Au milieu des années 2000, lorsqu’Arsenal et Chelsea luttaient pour le titre, le technicien français n’avait pas hésité à allumer le “Mou”. “Il est dérangé, déconnecté de la réalité et irrespectueux. Quand vous donnez du crédit à des gens stupides, ça les rend parfois encore plus stupides”, avait lâché Wenger. La réponse fut rapide et déclencha définitivement les hostilités entre les deux coaches : “Wenger est l’une de ces personnes que l’on appelle un voyeur. Il aime regarder les autres. Il y a quelques types qui, quand ils sont chez eux, ont un gros télescope pour voir ce qu’il se passe dans les autres familles. Il parle, il parle et il parle sans cesse de Chelsea”.

Mourinho (acte II, les gestes)
En 22 ans, José Mourinho a été l’un des rares coaches (avec Alan Pardew) qui est véritablement parvenu à faire sortir Wenger de ses gonds. Provocateur hors pair, le technicien portugais, alors de retour à Chelsea, avait nargué son homologue français en février 2014, lors d’une conférence de presse, le considérant comme un “spécialiste de l’échec”. Des mots qui ne sont pas restés sans conséquence puisque le 5 octobre 2014, lors du choc entre Chelsea et Arsenal à Stamford bridge, le “Professeur” a littéralement pété les plombs en bousculant le Special One, prêt à en venir aux mains, pour une séquence désormais collector.

Alan Pardew
Autre clash mémorable : celui avec Alan Pardew, alors coach de West Ham. Le 5 novembre 2006, Wenger en veut au technicien anglais de l’avoir chambré lors du but de son équipe, inscrit au bout du suspense à une minute de la fin du match. Là encore, le Français bouscule son homologue, et refuse de lui serrer la main à l’issue de la rencontre, perdue 1-0 par les Gunners. Un geste rare à revoir en vidéo.

Thierry Henry
Figure de proue des Invincibles de 2004, Thierry Henry est devenu 10 ans plus tard consultant pour la chaîne anglaise Skysports. Un nouveau rôle de “commentateur” qui a conduit à plusieurs clashes mémorables avec Wenger. En avril 2015, “Titi” critique durement Olivier Giroud et la réponse de Wenger ne tarde pas. “Il a tort de critiquer Giroud. (…) Mais je sais comment fonctionne le monde des médias. Thierry Henry est payé grassement et la télévision le pousse à sortir des polémiques”. L’année suivante, Henry souhaite entraîner les U18 d’Arsenal tout en restant consultant, mais Wenger le renvoie à ses chères études. Le dernier clash entre les deux hommes date de janvier 2018. Le schéma est désormais connu : Henry dézingue l’état d’esprit des Gunners après un nul face à WBA (1-1) et Wenger le remet rapidement à sa place avec des mots acerbes : “Il y a des gens qui sont payés pour parler, parler, parler… Pour eux, ce n’est pas évident de ne tenir que des propos sensés et intelligents”.

Raymond Domenech
Entre Wenger et Domenech, qui ont été coéquipiers à Strasbourg en 1980, le courant n’est jamais passé. En mars 2007, l’Alsacien allume le sélectionneur des Bleus dans l’Equipe : “c’est le seul sélectionneur national qui ne m’appelle jamais. Il puise dans les clubs qui font progresser les joueurs et il méprise ces clubs, ne leur accorde aucune attention”. Des propos qui font suite à une attaque en règle de Domenech la veille en conférence de presse : “Wenger commence sérieusement à me fatiguer. Et il commence à fatiguer beaucoup de monde. Il ne détient pas la science infuse. Il n’y a pas que lui dans le football qui a le droit d’exister et parler”. Trois ans plus tard, les 2 techniciens iront une nouvelle fois au clash sur fond de rechute de William Gallas avec Arsenal, à quelques semaines du Mondial 2010. “Je suis dégoûté et énervé, lâcha Domenech en apprenant la blessure de son défenseur central. C’est scandaleux et irresponsable de l’avoir fait rejouer aussi tôt”. Face à cette nouvelle attaque frontale, l’Alsacien avait comme à son habitude rapidement remis les points sur i : “Vous devez quand même laisser un peu de liberté aux clubs pour savoir qui doit jouer ou pas”.