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Les 5 plus grands moments de la Ryder Cup

A partir de vendredi, Européens et Américains vont s’affronter sur le parcours de Saint-Quentin en Yvelines. La 42ème édition d’une compétition clivante, qui aura vu défiler les plus grands golfeurs, et fait vibrer des millions de spectateurs. Retour en quelques dates sur une épreuve riche en coups de théâtre.

Les 5 plus grands moments de la Ryder Cup
Les 5 plus grands moments de la Ryder Cup

Valderrama 1997, Ole et Seve

A Valderrama, en Espagne, Ballesteros prend les rênes de la sélection européenne, un capitaine qui restera dans l’histoire, pour avoir œuvré à la tenue de cette édition sur le continent européen pour la première fois en dehors des Iles Britanniques, et pour le brio avec lequel il aura conduit son équipe à la victoire… Avec Olazabal, 2 Espagnols qui auront pleinement assuré leur leadership et un sacre européen 14 et ½ à 13 et ½ en Andalousie.

Valderrama 1997, Ole et Seve
Valderrama 1997, Ole et Seve

1999, la bataille de Brookline

Après deux jours de jeu près de Boston, les Européens bénéficiaient d’une considérable avance de 10 à 6 à l’approche de la dernière journée. Depuis le début du tournoi, ces matchs étaient entachés par le comportement embarrassant et anti-sportif des fans à l’encontre de nombreux golfeurs européens, notamment Colin Montgomerie. Cela a poussé le capitaine américain Ben Crenshaw, avec un retard de 4 points, à agiter son doigt devant les médias samedi soir et à prononcer les célèbres mots : « Je vous laisse avec une dernière chose. Je crois vraiment au destin. Je le sens bien ». Avec un dénouement jamais vu auparavant dans l’histoire de la Ryder Cup. À la tête de son équipe pour les matchs en simple, Crenshaw a vu son équipe accomplir l’impensable, et une victoire américaine décrochée par Justin Leonard au 17, 14 et ½ à 13 et ½.

1999, la bataille de Brookline
1999, la bataille de Brookline

2006, les larmes de Darren Clarke

Anéanti par la mort de sa femme, Darren Clarke est loin d’imaginer qu’il sera l’une des wild-cards de Ian Woosnam. Pourtant, il vivra l’un des plus grands moments de sa carrière golfique au K Club.

Le vendredi, quand il enquille un birdie au 1 pour gagner le premier trou, les premiers à la féliciter sont ses… adversaires américains. Et quand au 18, la paire européenne s’impose 1 up, Amy Mickelson, la femme de Phil, accourt pour le serrer dans ses bras ! Le lendemain, la paire Clarke- Westwood s’impose 3 & 2 face à Tiger Woods et Jim Furyk.

Et en simple, le Britannique s’imposera face à Zach Johnson, un week-end chargé d’émotions et remporté par les Européens 18,5 à 9,5.

2006, les larmes de Darren Clarke
2006, les larmes de Darren Clarke

2012, le miracle de Medinah

Dépasser le suspense de Brookline, oui l’édition 2012 a élevé un cran encore plus haut l’histoire des confrontations américano – européennes. Contrairement à 1999, c’est l’autre camp qui détenait l’avantage à Medinah, et l’équipe américaine du capitaine Davis Love avait une avance de 4 points, 10 à 6, avant les simples du dimanche. Certains membres de l’équipe américaine considéraient peut-être la dernière journée comme simple formalité avant de recevoir la Ryder Cup pour la deuxième fois en trois éditions. Les Européens étaient en forme ce jour-là et ne rataient aucun coup. Ian Poulter, Rory McIlroy, Justin Rose et Martin Kaymer, qui a rentré le putt décisif, étaient les grandes stars du jour, et l’Europe, renversait ainsi la situation face à une équipe américaine stupéfaite, et sur le sol US 14,5 à 13,5.

2012, le miracle de Medinah
2012, le miracle de Medinah

2014, Dubuisson par la grande porte

Petite conclusion franco-française avec le 3ème tricolore à disputer la Ryder Cup après Van de Velde (défaite de l’Europe en 1999) et Levet (victorieux en 2004), Victor Dubuisson va être la grande révélation de la 40ème édition, remportée par le Vieux continent 16,5 à 11,5.

Avec 2,5 points inscrits, le Cannois a conquis son coéquipier Graeme McDowell avec lequel il gagnera ses 2 doubles. En simple, le dimanche, il partagera lors de son duel face à Zach Johnson. Alors âgé de 24 ans, certains lui prédisent un avenir somptueux, mais des blessures et une personnalité parfois insaisissable, l’ont depuis freiné dans son évolution.

2014, Dubuisson par la grande porte
2014, Dubuisson par la grande porte