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Les attaques de Benzema et Cantona, Evra, l'Euro : les 5 choses à retenir de l'interview de Deschamps

Après avoir annoncé sa première liste post-Euro jeudi, Didier Deschamps a accordé un entretien au journal l’Équipe. Le sélectionneur national n’avait plus parlé publiquement depuis la défaite contre le Portugal en finale de l’Euro. Morceaux choisis.

Didier Deschamps s'est livré après sa liste.

Sur la défaite en finale de l'Euro contre le Portugal : 

"J’ai revu le match. Une fois. Et je suis passé à autre chose, parce que l’on ne pourra pas changer le résultat. On aurait pu, on aurait dû gagner ce match. Mais, à partir du moment où tu as les occasions et que tu ne marques pas… Le premier tir cadré portugais arrive à la 80e minute. Nous avons eu les situations. Sur le poteau de Dédé (Gignac) dans le temps additionnel, le ballon peut rentrer ou revenir sur Antoine (Griezmann). C’est comme ça". 

 

Sur les attaques de Cantona et Benzema :

 

"Les attaques, je n’oublierai jamais. Je suis prêt à prendre des coups de partout. Mais personne n’a le droit de toucher à ma famille. Je n’oublierai pas. Après, je sais pourquoi je suis là, je vais de l’avant mais ce qui a été dit est inacceptable". 

Sur son poste de sélectionneur :

"Joachim Löw est en poste depuis dix ans. Être sélectionneur, c’est travailler avec les meilleurs joueurs français. Et moi, ce qui m’intéresse, c’est le très haut niveau. Je suis épanoui dans ce rôle de sélectionneur. (…..) Depuis la fin de l’Euro, les gens que je croise ne me parlent pas de la finale perdue mais des émotions et du plaisir qu’ils ont ressentis". 

Sur l’absence d’Evra :

"Je connais Pat, je sais ce qu’il est capable de faire, il est toujours compétitif. Mais j’ai pris la décision, par rapport à un objectif qui est dans deux ans et également vu son âge (35 ans), de donner du temps de jeu à des joueurs plus jeunes. J’étais parti avec cette idée-là en 2014 lors des matchs amicaux. Après, c’est à ceux qui jouent de saisir l’opportunité. Pour ça, ils doivent être en condition pour passer les paliers. Quand Layvin (Kurzawa) est parti à Paris, il a moins joué. Et Lucas (Digne) a connu des périodes difficiles. Si je les prends, c’est que j’ai confiance en eux".

Sur le Mondial 2018 :

"Avant de pouvoir dire qu’on veut aller en Russie pour gagner. Il faut déjà avoir l’humilité et la lucidité de penser à se qualifier. (….) On a un statut de vice-champions d’Europe mais notre groupe n’est pas simple. Les Pays-Bas n’étaient pas à l’Euro mais ils avaient répondu présent en 2012 et en 2014. La Suède, la Bulgarie, ce ne sera pas simple. En Biélorussie, on avait frôlé la correctionnelle en 2013". 

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