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Les Nuggets au sommet, les Lakers creusent encore : les Tops et les Flops de la semaine en NBA

NBA – Comme chaque mardi, Yahoo Sport fait le point sur l’actualité de la balle orange outre-Atlantique. De la qualification de Denver pour les playoffs aux malheurs de Los Angeles, en passant par le choc des titans Giannis/Embiid et par le chef d’œuvre de tanking des Pelicans face aux Suns, retour sur une semaine ébouriffante.

Le contre de Mario Hezonja sur LeBron James
Le contre de Mario Hezonja sur LeBron James
Les Tops

Les Nuggets regardent vers le haut

En difficulté au début du mois (quatre défaites en cinq matches), Denver s’est spectaculairement repris depuis sa lourde défaite à Golden State le 8 mars. En une semaine, les Nuggets ont ainsi enchaîné quatre succès, dont le dernier, probant, sur le parquet de Boston ce lundi. Pourtant revenus à un bon niveau ces derniers temps, les Celtics ont été dominés quasiment de bout en bout au cours d’une soirée marquée par le bel hommage du TD Garden à Isaiah Thomas.

Avec un effectif enfin au complet, Denver a donc retrouvé de l’allant et validé, avec sa victoire à Boston, sa qualification pour les playoffs, une première depuis 2013. 9es de l’Ouest ces deux dernières années, les jeunes Nuggets vont enfin goûter à la post-saison et devraient selon toute vraisemblance avoir l’avantage du terrain, au moins au premier tour. Mieux, la victoire de lundi, combinée à la défaite de Golden State à San Antonio, permet à Denver de rejoindre les Warriors en tête, avec un bilan identique (47 victoires, 22 défaites). De quoi donner des idées au coach Mike Malone : “En commençant la saison, l’objectif était simplement de faire les playoffs, mais maintenant, nous allons nous battre pour la première place. Personne n’est satisfait d’être simplement qualifié pour les playoffs. J’aime l’état d’esprit de nos joueurs en ce moment.

Antetokounmpo vs Embiid, duel en haute altitude

Si les affiches proposées par la NBA le dimanche après-midi (donc à un horaire accessible pour les fans européens, en tenant compte du décalage) ne sont pas toujours des réussites absolues, celle qui opposait ce week-end les Milwaukee Bucks aux Philadelphia 76ers restera à coup sûr comme l’un des grands moments de la saison. Le premier et le troisième de la conférence Est se sont livrés un duel acharné sur le parquet du Fiserv Forum, donnant un alléchant parfum de playoffs à la rencontre.

Diminués par l’absence de leur arrière titulaire Malcom Brogdon (touché au pied, il sera absent de 6 à 8 semaines), les Bucks ont été pris à la gorge d’entrée par les Sixers et s’en sont remis à leur franchise player pour rester dans la rencontre. Giannis Antetokounmpo s’est ainsi démultiplié, notamment au scoring (52 points, son record en carrière), signant quelques actions de grande classe pour enflammer la foule et faire douter Philly, devant au score de bout en bout. Le Grec est cependant tombé sur un os des plus volumineux en la personne de Joel Embiid. Déchaîné à l’idée de faire chuter le favori pour le titre de MVP, le pivot camerounais a lui aussi offert une prestation phénoménale (40 points, 15 rebonds), ponctuée d’un énorme tir à 3 points pour assurer la victoire. Entre ces deux nouvelles superstars nées en 1994, ce n’est peut-être que le début d’une longue rivalité…

Les Flops

Ça ne s’arrange pas pour LeBron et les Lakers

Désormais certains de ne pas jouer les playoffs, les Los Angeles Lakers n’ont plus vraiment de pression sur la fin de saison, mais cela ne les empêche pas de continuer à perdre. La franchise californienne n’a remporté qu’un seul de ses neuf derniers matches (chez les Chicago Bulls) et a encore vécu quelques moments embarrassants au cours de la semaine écoulée. Comment ne pas mentionner la fin de match complètement ratée sur le parquet des New York Knicks, ce samedi. Avec 3’45” encore à jouer dans le quatrième quart-temps, L.A. comptait 11 points d’avance et semblait à l’abri. Semblait seulement.

Une succession de mauvais choix en attaque et d’errements défensifs a en effet conduit les Lakers à perdre un match que New York n’aurait, logiquement, jamais dû gagner. Forcément en première ligne dans la faillite de son équipe, LeBron James se fit même contrer par Mario Hezonja sur la dernière action du match sans avoir réellement pu déclencher son tir, tout un symbole. LBJ venait ainsi de “parachever” une prestation cataclysmique de sa part dans le money time (4/15 au shoot). Selon ESPN, c’est même la première fois de sa carrière que LeBron James manque autant de tirs dans un quatrième quart-temps. Il est vraiment temps que la saison se termine du côté des “Purple and Gold”…

New Orleans repousse les limites du tanking

Depuis l’épisode du départ avorté d’Anthony Davis au moment de la trade deadline, les Pelicans ne visent plus qu’une seule chose : finir le plus bas possible au classement pour se donner un maximum de chances de décrocher un choix de Draft haut placé. Depuis un mois, le coach Alvin Gentry a ainsi considérablement réduit le temps de jeu de sa superstar, qui ne dispute plus qu’une vingtaine de minutes par match en moyenne. Un bon moyen de commencer à construire l’après-Davis (puisque “Unibrow” devrait selon toute vraisemblance être échangé l’été prochain), mais aussi d’éviter de gagner trop de matches.

Et si cela ne suffit pas, les Pels sont visiblement prêts à employer les grands moyens. Ce samedi, à domicile face à un rival dans la course au tanking (Phoenix, 15e et dernier de la conférence Ouest), New Orleans a ainsi fait très fort pour s’assurer une 6e défaite consécutive. Alors que les Suns venaient d’égaliser à 136-136 et qu’il ne restait plus qu’une seconde à jouer en prolongation, Alvin Gentry a demandé un temps mort… alors qu’il avait déjà utilisé tous ceux qui étaient attribués à son équipe ! Résultat, New Orleans s’est vu siffler une faute technique, synonyme de lancer franc automatique (mis par Devin Booker), puis de possession de balle pour Phoenix, qui ne s’attendait sans doute pas à un tel cadeau. De leur côté, les Pels pourront toujours plaider la boulette. On n’est bien sûr pas obligé de les croire sur parole.