Les tops et les flops du Grand Prix de Bahreïn

FORMULE 1 – Ce deuxième Grand Prix de la saison nous aura offert rebondissements et passes d’arme. De la victoire manquée de Charles Leclerc à la désillusion du clan français, Yahoo Sport distribue les bons et les mauvais points.

Les Tops :

Charles Leclerc : Difficile de ne pas lui faire cet honneur. Sans cet ennui mécanique, le Monégasque se serait imposé. Lewis Hamilton le reconnaissait lui-même à l’arrivée. Le pilote de 21 ans a manqué son départ, comme quasiment tous les pilotes sur le côté gauche de la piste. Passé par Vettel et Hamilton, il n’a eu besoin que de quelques virages pour effacer le quintuple champion du monde. Avant de revenir sur son leader quelques tours plus tard. D’une manoeuvre à donner des sueurs froides à l’état-major de la Scuderia, il a repris les commandes de la course et s’est envolé vers la victoire. Avant qu’un souci de récupération d’énergie ne lui coupe les ailes. A l’arrivée, l’entrain n’était pas là forcément. Mais il a pris le temps de féliciter son équipe pour le travail accompli, démontrant sa maturité et sa force de caractère.

Les rookies : Il nous tenait à coeur de mettre en avant Lando Norris et Alexander Albon. Les deux hommes disputent leur première saison en Formule 1. Et ils accrochent ce dimanche les points. Sixième, Lando Norris a montré quelques beaux coups de volant. Alors que Carlos Sainz, relégué en fond de peloton après son accrochage avec Max Verstappen, jouait les cobayes en testant les gommes avant son jeune coéquipier, Norris résistait à l’avant pour ramener 8 points. De son côté, Alexander Albon s’est faufilé entre les accrochages et les frictions du premier tour pour rester dans le milieu du peloton. À l’arrivée, le Thaïlandais termine 9e, engrangeant deux points.

Et aussi : le spectacle. A Melbourne, la course n’avait pas vraiment été passionnante. L’Albert Park, direz-vous. On se demandait si les nouveautés aérodynamiques apportées cette année porteraient leurs fruits. Sans apporter un trop grand crédit aux nouveaux ailerons, force est de constater que le DRS maximisé s’est montré efficace. Impossible d’y résister.

Les Flops

Sebastian Vettel : Force est de constater que l’Allemand s’est pris les pieds dans le tapis alors qu’il était à la lutte avec Lewis Hamilton. Auteur d’un départ canon, il a ensuite plié sous l’assaut de Charles Leclerc. Voyant son rival pour le championnat revenir sur lui, il est parti à la faute tout seul. Remettant trop les gaz, il a fini en tête-à-queue. Les vibrations causées par ses pneus abîmés ont eu raison de son aileron. Repassé aux stands en urgence, il est remonté de la 9e place pour finir à la 5e place. “Cétait difficile pour moi, parce que je n’étais jamais vraiment à l’aise avec la voiture en course aujourd’hui. Elle était rapide mais pas facile à piloter. Ce n’est pas la course que je voulais et l’erreur, mon erreur, fait que ce n’est pas une bonne soirée pour nous”, a-t-il déclaré à l’arrivée. Allez, dans deux semaines, la Chine lui fournira l’occasion rêvée de faire oublier ce faux pas.

Renault : L’écurie au Losange avait connu des débuts poussifs en Australie, ne ramenant que 6 points du pays de son nouveau pilote. Cette fois, c’est avec un beau zéro pointé qu’elle quitte le désert de Bahreïn. Ses deux représentants ont garé leur voiture à quelques secondes d’intervalle, à une centaine de mètre l’une de l’autre. Après un bruit étrange sur son moteur, Nico Hülkenberg a jeté l’éponge, alors que Daniel Ricciardo a vu son système s’éteindre sans prévenir suite à un souci électrique. Il va falloir rapidement inverser la tendance.

Et aussi : Romain Grosjean. Le Français enchaîne les malchances. Contraint à l’abandon à Melbourne à cause d’une roue mal fixée, le pilote Haas a de nouveau dû poser le pied à terre prématurément à Sakhir. Il a été heurté par Lance Stroll et sa voiture a subi des dégâts irréversibles qui l’ont poussé à l’abandon après 15 tours. Deux abandons en deux courses sans qu’il ne soit responsable de l’un ou de l’autre. Dommage.