L’Europe s'impose au bout du suspense

RYDER CUP – L’équipe européenne remporte la 42e Ryder Cup aux dépens des Etats-Unis à l’issue d’une dernière journée riche en suspense.

La joie de Rahm à l’issue de son succès sur Woods
La joie de Rahm à l’issue de son succès sur Woods

Molinari happé par la foule, Fleetwood porté en triomphe, Rahm qui exulte… Un peu partout sur le parcours de l’Albatros, les joueurs de Team Europe ont compris, ils ont remporté la Ryder Cup. Pour le symbole c’est Francesco Molinari qui a apporté le dernier point aux Européens, lui qui rentre dans l’histoire de la Ryder en décrochant cinq points sur cinq possible à l’issue de son simple face à Phil Mickelson. L’Américain, mené d’un coup au départ du 17, savait que sa seule chance pour partager les points étaient de réussir un coup parfait. Malheureusement pour « Lefty », sa balle fila directement dans l’eau. Il a alors compris que c’en était fini. Une poignée de main plus tard, Molinari exultait.

La joie était profonde, le soulagement réel. Car malgré l’avance de Team Europe avant le dernier jour (10-6), rien n’était joué. Le souvenir de Medinah en 2012 quand Team USA menait sur le même score le samedi soir avant de se faire rependre le lendemain était là pour le rappeler. Et quand les premiers points tombèrent dans l’escarcelle américaine, la tension est montée d’un cran. Quand Justin Thomas, Webb Simpson et Tony Finau ont remporté trois des quatre premières parties pour une égalité entre Casey et Koepka, Team USA est revenu à une unité (10 ½ – 9 ½).

Puis Thorbjørn Olesen (rookie), Jon Rahm (rookie) et Ian Poulter ont permis à Team Europe de rependre un peu d’air (13 ½ – 9 ½) face respectivement à Jordan Spieth, Tiger Woods et Dustin Johnson, excusez du peu ! Avant que Francesco « monsieur cinq sur cinq » Molinari, ne permette à Team Europe de passer à 14 ½ et de rapporter définitivement la coupe à la maison. « C’était une put*** d’équipe, a exulté l’Italien. Beaucoup de gens pensaient que la Ryder était jouée d’avance mais malheureusement ils avaient choisi la mauvaise équipe ».

De notre envoyé spécial, Hadrien HIAULT