Yahoo Actualités Liga: arrestation de 25 ultras du Barça, accusés de trafics et violences
Gros coup de filet de la police catalane. Les autorités locales ont annoncé ce vendredi avoir interpellé 25 membres des Casuals, la faction la plus violente des supporters ultras du FC Barcelone, soupçonnés d'appartenir à un réseau criminel à l'origine de multiples trafics et violences.
Cette opération, menée vendredi à l'aube à Barcelone et dans différentes autres communes de Catalogne, a permis la saisie de cinq armes à feu, de cannabis et de 180.000 euros en liquide, ont précisé dans un communiqué les Mossos d'Esquadra, la police régionale catalane.
Les détenus, interpellés dans le cadre d'une enquête menée par un juge de Barcelone, sont tous membres des Casuals, "la faction la plus violente des Boixos Nois", un groupe de supporters du Barça réputés dangereux et d'extrême droite, précise le communiqué.
Soupçonnés d'homicide et d'enlèvement
Selon la police, ils sont soupçonnés de "culture et trafic de marijuana, de menaces, de blessures, d'extorsion, de troubles à l'ordre public dans le cadre sportif", mais aussi d'"homicide" et d'"enlèvement", le tout dans le cadre d'une "organisation criminelle".
L'enquête a débuté en novembre dernier après une violente agression qui a fait plusieurs blessés dans un bar fréquenté par des supporters radicaux de l'Espanyol, rival historique du Barça à Barcelone, à la suite de laquelle six personnes avaient été identifiées.
Les informations recueillies lors de l'enquête ont montré que ces derniers "faisaient partie d'une organisation criminelle structurée avec un leadership marqué, basée en territoire catalan", connue "sous le nom de Casuals", détaille le communiqué.
Les Casuals, et plus largement les Boixos Nois, interdits de stade par le FC Barcelone, ont déjà été visés par plusieurs opérations de police ces dernières années. En 2018, 14 d'entre eux avaient été interpellés pour trafic de cocaïne.
Les Boixos Nois avaient menacé par le passé le président du FC Barcelone, Joan Laporta, avec des graffitis sur son domicile, après la mise en place par le club d'une stratégie pour marginaliser ces supporteurs radicaux, expulsés du Camp Nou, le stade du FC Barcelone.
