Ligue 1: la folle saison de Lens, le duel avec l'OM, son avenir… les confessions de Kevin Danso

Kevin Danso, comment analysez-vous votre progression au Racing Club de Lens ?

Je progresse beaucoup, parce que c’est ma deuxième saison ici et je me sens bien au club. C’est pour ces raisons que j’ai bien progressé individuellement et collectivement. On est vraiment ensemble ici, on est une famille et c’est donc facile de s’améliorer.

Lens possède la meilleure défense et n’a perdu que quatre fois. Comment ça s’explique ?

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C’est vraiment une force, ça fait deux ans que l’on joue ensemble et on se connaît très bien. On sait comment chacun joue et c’est facile. La défense, ce n’est pas seulement nous trois (avec Medina et Gradit) mais aussi avec Haïdara et les autres aussi. On parle beaucoup avant et après les entraînements mais aussi après les matchs. On évoque ce qui a bien marché, mais aussi ce qui n’a pas fonctionné et c’est pour ça que l’on est très fort ensemble.

Entre joueurs, est-ce que vous partagez des choses en dehors du football ?

Oui, pas uniquement entre défenseurs, avec toute l’équipe. On fait beaucoup de choses ensemble. On échange dans notre groupe WhatsApp quand on regarde des matchs de Ligue des champions. On parle beaucoup tous ensemble.

Est-ce votre meilleure période de footballeur ?

Je me sens bien ici, il y a une bonne atmosphère. Tu peux te concentrer à 100% dans le football. On est une vraie famille aussi. Je me sens vraiment bien et c’est facile d’être à un haut niveau. Il y a vraiment tout ici c’est vraiment facile pour progresser pas uniquement dans le football mais aussi en tant que personne.

Vos résultats à domicile (14 victoires en 16 matchs) sont incroyables, non ?

Bollaert, c’est notre force. Personnellement quand je joue à Bollaert, je ne veux pas perdre un match ni une occasion. Peu importe le résultat, les supporters sont toujours derrière nous. C’est pour ça que je donne tout pour les supporters.

La semaine prochaine sera importante avec un déplacement à Toulouse et la réception de Marseille…

Oui, très important comme tous les matchs mais encore plus, puisque nous arrivons en fin de saison et on veut gagner ces deux matchs.

On sait qu’il y a le match de Toulouse avant, mais tout le monde parle de celui contre Marseille, votre concurrent direct, sentez-vous déjà l’engouement autour de ce match ?

Oui, ce sera un grand rendez-vous si on gagne le match à Toulouse. Ça sera le premier challenge pour nous, et après on va penser à Marseille.

Ça serait un rêve de jouer la Ligue des champions avec Lens ?

Oui, c’est pour ça que je donne tout. Bien jouer et ne pas prendre de buts. Pour l’instant on est proche d’une qualification.

Si vous vous qualifiez pour la Ligue des champions, est-ce que vous serez toujours Lensois ?

Pour l’instant je ne pense pas à ça et je me concentre sur le prochain match. Je ne peux pas contrôler l’avenir mais l’instant présent. On verra plus tard, je préfère me concentrer sur le présent.

Vous êtes reconnu comme l’un des meilleurs défenseurs centraux du championnat, qu’en pensez-vous ?

J’entends ça mais j’essaie de le prouver à tous les matchs et durant tous les entraînements. Aujourd’hui on ne peut pas dire ça, mais on verra la fin de la saison car il y a beaucoup de bons défenseurs comme Mbemba, Medina, Gradit…

La chanson "on va les chicoter", c’est désormais votre hymne à chaque victoire à domicile. Ça représente quoi pour vous ?

Au début, je ne connaissais pas, mais maintenant je connais très bien toute la chanson. Je peux chanter aussi. Maintenant c’est notre tradition, c’est à nous. Je sais ce qu’il s’est passé à Paris mais moi je m’en fous.

Article original publié sur RMC Sport