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L1 / PSG - Bordeaux : les notes des Parisiens, en mode Blanc

Face à une équipe bordelaise d'une affligeante passivité, les Parisiens ont tranquillement géré leur affaire, grâce à un nouveau doublé de Cavani.

L1 / PSG - Bordeaux : les notes des Parisiens, en mode Blanc

Aréola (6) : Vigilant sur la seule occasion bordelaise en 1ere période (41eme), il commet une faute de main après le repos qui aurait pu relancer le match 85eme). Toujours rassurant sur le reste.

Meunier (6,5) : Pour son retour dans le onze titulaire, le Belge a livré une copie très correcte. De bons déboulés, une qualité de centre perfectible mais intéressante ainsi qu’une belle reprise de volée (17eme) détournée in extremis par Carasso. Seul bémol, difficile de le juger d’un point de vue défensif mais il n’y est pour rien…

Thiago Silva (6) : un match de sénateur avec quelques interventions bien senties pour devancer les attaquants adverses (oui, il y en avait quelques uns semble-t-il). A ce rythme, il peut prolonger son bail en L1 pour 10 ans.

Marquinhos (6,5) : Très en vue offensivement  durant la première demi-heure avec 3 incursions dangereuses dans la surface adverse. Des replis défensifs très propres par la suite. Une formalité pour lui.

Kurzawa (5) : Il revenait de blessure et cela s’est ressenti. A court de rythme, il n’a pu multiplier les débordements dans son couloir comme il en a l’habitude. Il s’est donc contenter de gérer son vis-à-vis, ce qui ce soir n’était pas vraiment insurmontable.

Verratti (7) : Son pressing incessant a éteint toutes les offensives bordelaises initiées dans sa zone tandis que sa conservation de balle a permis de faire tourner le jeu parisien comme au bon vieux temps. Il revient clairement à son meilleur niveau. Remplacé par Rabiot (73eme), qui a paru très en jambes avec un gros volume de jeu.

Thiago Motta (6) : Dans un système et une animation qu’il connait par cœur, il s’est régalé en jouant dans un fauteuil et en orientant le jeu à sa guise. Du Motta version Blanc donc mais sans aucun pressing adverse, c’est aussi beaucoup plus simple. A confirmer face à un vrai milieu de terrain.

Matuidi (6,5) : De l’activité, du pressing, des montées, des replis, il a (encore) tout fait ce soir à part marquer. Moins en vue d’ailleurs dans les 30 dernières mètres, il semble gérer un peu ses efforts offensifs.

Di Maria (6) : Pour un joueur très décrié (à juste titre) ces dernières semaines, il a quand même délivré sa 5eme passe décisive de la saison (1 TC, 1 LDC, 3L1), avec une nouvelle offrande pour Cavani. La preuve que même en étant très en deçà de son potentiel, il demeure un titulaire indiscutable. Remplacé par Ikoné (88eme).

Cavani (7) : Une entame de match en mode Arsenal avec un nouveau bijou de la tête (3eme) avant une 2eme réalisation en talonnade (30eme) qui confirme ses superbes qualités de finisseur…à une touche. Il manque le triplé après la pause mais pas d’énergie pour harceler la défense girondine jusqu’au coup de sifflet final. Un bon match du matador qui rejoint Sergio Agüero en tête des meilleurs buteurs du continent depuis le début de saison.


Lucas (6) :
Un début de match explosif illustré par l’une de ses chevauchées caractéristiques (15eme) avant de disparaître jusqu’à un nouvel éclair de génie, directement plagié du Roi Pelé, excusez-du peu (66eme). Au final, du déjà-vu M. Moura : peut et doit beaucoup mieux faire au rayon efficacité. Un domaine que doit également travailler H. Ben Arfa dont la tardive entrée en jeu (79eme) n’a pas dû convaincre son entraîneur.

Emery (6,5) : Les stats de possession de balle (75% en 1ère période) démontrent que le Basque a renoncé (provisoirement ?) à ses principes de jeu. Oublié le jeu vertical et de contres, retour au jeu de possession. Loin d’être un aveu de faiblesse, cette flexibilité démontre l’intelligence d’un coach qui a compris qu’il ne pouvait détruire l’œuvre de son prédécesseur et construire la sienne en l’espace de 2 mois. Rome ne s’est pas fait en un jour.