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Ligue des Champions : 5 raisons de croire en la qualification du PSG

Le tirage au sort des huitièmes de finale de la plus prestigieuse des Coupes d’Europe a réservé un adversaire plutôt prenable pour le PSG puisque c’est le FC Valence qui défiera les Parisiens le 12 février prochain. Habitué des joutes continentales, le club d’Adil Rami ne devrait pourtant pas faire le poids face à l’armada dirigée par Carlo Ancelotti. Vous en doutez ? Voilà 5 raisons pour lesquelles le PSG va bien rejoindre les quarts de finale.

1. Paris est la meilleure équipe des phases de poules

Le club de la capitale présente tout simplement le meilleur bilan des 16 qualifiés pour les huitièmes de finale. En six matchs, le PSG a engrangé 15 points, soit 5 victoires et 1 défaite avec 14 buts inscrits et seulement 3 encaissés. Paris peut ainsi se vanter de posséder la 4e meilleure attaque de la première phase (2,33 buts/match, derrière Chelsea , le Bayern Munich et le Real Madrid) et surtout la défense la plus imperméable (3 buts encaissés en 6 matchs, 0,5 but/match). Absents de la compétition depuis la saison 2004/2005, les vice-champions de France ont donc fait un retour remarqué en C1. Et si le groupe A ne présentait pas de difficulté majeure mis à part le FC Porto, Valence n’a pas non plus eu à trop s’employer puisque seul le Bayern Munich était à la hauteur dans le groupe F.

2. Des chiffres tous à l’avantage du PSG

Si l’on se penche sur les statistiques des 6 matchs joués par les deux équipes depuis le début de la saison, on remarque que ce sont les Parisiens qui dominent, et ceci dans presque toutes les catégories. Mis à part le nombre de fautes subies, nettement en faveur des Espagnols (97 contre 77 au PSG), tout le reste est à l’avantage de Paris. Le PSG a ainsi plus tiré que son futur adversaire (76 tirs à 55), plus cadré ses frappes (43 à 31) ou encore plus tenté de centres (19 à 15). Les hommes d’Ancelotti ont également mieux réussi leurs passes (75% contre 72%), tout en possédant plus le ballon (52% contre 49%) et surtout plus haut sur le terrain (possession moyenne à 32 mètres, contre 29 mètres à Valence). Enfin, le PSG est moins agressif (82 fautes, 13 cartons jaunes et aucun rouge, 96 fautes, 15 jaunes et 2 rouges à Valence), preuve de maturité dans des rencontres à tension.

3. Le PSG élimine toujours les équipes espagnoles

Dans son histoire, le club de la capitale a disputé 16 matchs contre des clubs venus de l’autre côté des Pyrénées. Si Valence ne s’est jamais présenté sur la pelouse du Parc des Princes, les représentants espagnols réussissent en général plutôt bien au PSG avec un bilan de 8 victoires, 3 nuls et 5 défaites en faveur des Parisiens. Si l’on se penche plus spécifiquement sur les confrontations en matchs aller/retour, on remarque que le PSG est toujours passé contre les équipes ibériques. Le premier de ces succès date bien sûr du quart de finale de la Coupe de l’UEFA 1993 contre le Real Madrid, où après avoir concédé la défaite à l’aller (1-3), les Parisiens ont effectué un retour de folie au Parc des Princes (4-1). L’année suivante, les deux clubs se sont retrouvés pour un autre quart de finale, celui de la Coupe des Vainqueurs de Coupes. Moins spectaculaire, la confrontation a encore tourné en faveur du PSG (1-0, 1-1). Après ce double duel face au Real, Paris a ensuite fait face au FC Barcelone, pour un autre grand moment de l’histoire du club. Après un match nul en Catalogne, les Weah, Ginola et Raï ont sorti le grand jeu pour éliminer l’équipe de Cruyff au Parc (2-1). Enfin, c’est La Corogne qui a été la dernière équipe espagnole à subir la loi du PSG en match aller/retour, avec deux courtes victoires des Franciliens (1-0 à chaque fois) en demi-finale de la C2 1996.

4. Valence vit une saison très compliquée

Seulement neuvièmes de Liga à 25 points du FC Barcelone, les Valencians vivent une saison dans l’anonymat le plus complet. Avec un bilan de 7 victoires, 3 nuls et surtout 7 défaites en championnat, difficile de les imaginer mettre en difficulté le PSG et ses stars. Si le bilan est quand même un peu meilleur en Ligue des Champions (4 victoires, 1 nul, 1 défaite), il ne fait pas oublier les difficultés du club Che face aux grosses écuries qui ont croisé sa route depuis le début de l’année. Ainsi, Valence a joué 6 matchs contre des équipes que l’on qualifiera de “réputées“, le Real Madrid, Barcelone, Malaga, l’Atletico Madrid et le Bayern Munich, pour un bilan de 3 défaites, 2 nul et une seule victoire (contre l’Atletico). C’est surtout le secteur défensif qui fait défaut actuellement puisque le club a encaissé 26 buts en 17 matchs de Liga et présente seulement la 13e arrière-garde d’Espagne.

5. Zlatan au service du collectif en C1

Meilleur buteur de Ligue 1, avec déjà 18 réalisations au compteur à la trêve (5 passes décisives), la star suédoise se montre beaucoup moins efficace en Ligue des Champions (2 buts). Pourtant, l’influence d’Ibrahimovic ne semble jamais aussi importante qu’en Coupe d’Europe. Auteur de 5 passes décisives, il est ainsi impliqué dans 7 des 14 buts des Parisiens sur la scène continentale. Visiblement moins obsédé par le but, il ouvre les espaces et offre des caviars à ses coéquipiers, Ménez et Lavezzi en tête. L’influence et l’aura de l’ancien Milanais profiteront également à un groupe assez inexpérimenté à ce stade de la compétition. Une position de leader qui semble lui convenir à merveille et qui permet une meilleure répartition des tâches offensives à la pointe du club parisien. Pour enfin soulever la “Coupe aux grandes oreilles“, Zlatan a semble-t-il compris qu’il ne pourra pas tout faire tout seul…