Lille, le douloureux rebond
En avril dernier, Dominic Thiem s'est installé dans son salon en compagnie de deux invités : un journaliste du quotidien autrichien Der Standard et une dépression, rencontrée quelques mois plus tôt dans la foulée d'une finale d'US Open remportée face à Alexander Zverev. Au premier des deux convoqués, le double finaliste de Roland-Garros a alors avoué ceci : "Vous savez, pendant quinze ans, j'ai poursuivi un rêve : celui de remporter un titre du Grand Chelem. Quand j'ai atteint cet objectif, beaucoup de choses se sont alors effondrées. Aujourd'hui, je me sens vidé. Je suis tombé dans un trou." Ainsi le tennisman autrichien a rencontré les vertiges de la vie post-succès, les mêmes que ceux découverts par Yannick Noah après son sacre à Roland-Garros en 1983 – le natif de Sedan a un jour expliqué que ce titre avait été "la plus grosse cassure et la victoire la plus déstabilisante" de sa carrière – ou par les joueurs de…