Lille-PSG (5-1) : Les notes des Parisiens

Lille-PSG : les notes des Parisiens
Lille-PSG : les notes des Parisiens

Areola (3) : Pris à contre-pied sur le CSC de Meunier, abandonné par son axe sur le contre de Pépé mais aussi pas très clair sur la frappe de Bamba et impuissant sur les têtes de Gabriel et Fonte, sa seule éclaircie de la soirée aura été sa sortie dans les pieds de Pépé.

Dagba (3) : Sa responsabilité est engagée sur le 2-1 où il juge très mal le positionnement de Pépé en le laissant filer au but. En dehors de cette action “décisive”, il a plutôt tenu son rôle en proposant un certain volume de jeu jusqu’à l’heure de jeu.

Kimpembe (3) : Sa lecture des attaques lilloises a d’abord fait illusion et permis au navire parisien de ne pas sombrer trop tôt. Mais les corners et plusieurs phases défensives statiques ont mis en lumière ses lacunes récurrentes des derniers mois.

T. Silva (non noté) : Blessé très vite, le capitaine parisien a juste eu le temps de lâcher Rémy sur un contre (5eme) avant d’être remplacé par Kehrer (2) au quart d’heure de jeu. Tout d’abord quelconque, l’Allemand est progressivement devenu l’homme du match en manquant le cadre à bout portant juste après le repos (48eme) avant de proposer, sur le 3eme but lillois, une sortie d’une naïveté niveau U15 grand max. A 37M, son transfert restera la plus grosse erreur de Thomas Tuchel depuis son arrivée au PSG.

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Meunier (non noté) : Un match au goût amer, à l’image de sa saison. Son centre décisif pour Mbappé est invalidé pour hors-jeu (3eme), puis il a tout juste le temps de marquer contre son camp sans y pouvoir grand chose (7eme) avant de céder sa place sur blessure (24eme). Niveau poisse, c’est costaud. Remplacé par Diaby (3), auteur d’une entrée dynamique et de plusieurs percées au cœur de la défense nordiste avant de disparaître des radars après la pause.

Verratti (3) : Dans ce genre de rencontre électrique, on le sait capable de très vite sortir du match. C’est à peu près ce qu’il s’est passé, d’autant que son physique l’a visiblement lâché au milieu de la seconde période.

Paredes (3) : Tant que Paris a évolué à 11, sa participation au jeu fut classique : passes latérales et disponibilité. Pas folichon mais on a cessé d’en espérer plus. Puis à 10 contre 11, il n’a jamais été en mesure de mettre le bleu de chauffe pour remporter le combat de l’entrejeu. Bref, encore un milieu trop tendre pour Paris et à 47M, ça fait quand même beaucoup.

Bernat (non noté) : Encore à la réception d’un centre de Mbappé pour l’égalisation (comme contre Manchester au Parc…), il est ensuite expulsé logiquement pour une faute sur Pépé (37eme). Dommage pour le PSG, il semblait bien en jambes.

Alves (3) : Titularisé dans un rôle offensif, il a ensuite été repositionné latéral droit après l’expulsion de Bernat. Pas vraiment une grande réussite, en dehors d’un tacle salvateur juste devant sa ligne (45eme) qui aura seulement retardé l’échéance.

Draxler (2) : On ne l’a pas quasiment pas vu avant sa belle frappe croisée, juste avant le repos (41eme). En situation d’infériorité numérique, son repli défensif déficient et nonchalant a souvent frôlé la faute professionnelle. Il aurait mérité de quitter le terrain bien avant son remplacement par Kurzawa (85eme).

Mbappé (4) : Le seul Parisien a avoir, à peu près, tenu son rang avec deux buts logiquement refusés pour hors-jeu (3eme et 13eme), la passe décisive de l’égalisation et surtout une vraie volonté d’aller chercher le point du match nul, synonyme de titre de champion. Moins en vue, car moins servi, après la pause, il a terminé la rencontre dépité.

Tuchel (3) : Déjà plombé par les absences de 4 de ses 5 meilleurs joueurs (Neymar, Cavani, Di Maria, Marquinhos), il a dû rapidement composer avec 2 sorties supplémentaires (Silva et Meunier) et l’expulsion de Bernat. Dans ces conditions, “meilleur entraîneur du monde” (sic) ou pas, la donne change et sa marge de manœuvre est devenue plus que restreinte. Reste que son refus de bétonner s’est retourné contre lui avec un score fleuve qui entache encore un peu plus son étiquette de coach surdoué…