L'OM ne peut pas gagner un grand match avec Rudi Garcia

L’OM s’est une nouvelle fois incliné face au PSG (3-1) et continue sa série de défaites face à des gros. Si les joueurs n’ont pas été à la hauteur, le grand perdant de la soirée se nomme Rudi Garcia qui fragilise de plus en plus sa position à la tête de l’OM en affichant une frilosité honteuse dans de tels rendez-vous.

Un PSG largement prenable mais pourtant un OM insignifiant

Voici l’OM de Rudi Garcia, une équipe qui n’existe pas dans les grands matchs même lorsque l’adversaire est en dessous de ses standards. Le PSG affronté par l’OM en ce 17 mars était peut-être le plus faible depuis plusieurs années, pourtant le coach marseillais avait décidé de ne pas jouer, avait décidé de tenir coûte que coûte le 0-0 et bien évidemment, comme d’habitude, cela n’a pas fonctionné. Si en première mi-temps on a vu une équipe olympienne très solide à la récupération du ballon, il en a été tout autre offensivement. Avec des idées et de la conviction, le coup était jouable mais dès 20h et l’annonce de la composition d’équipe, le match était perdu.

Faire confiance à un 11 qui fonctionne à peine, immense erreur

Cinq victoires et un match nul pour le 4-4-2 made in Rudi et toutes les conclusions sont tirées : ce système est le meilleur. NON ! Cinglante réponse apportée par une équipe de l’OM incapable de créer le danger face à un faible PSG. Mais ce n’est pas une surprise, ce système avait déjà montré ses limites dans les six derniers matchs, sauf qu’en face les équipes avaient à peine le niveau de la première partie de tableau de Ligue 1 (sauf Rennes). Face au PSG, il fallait évidemment revenir à un 4-2-3-1 plus adapté mais Rudi Garcia semble avoir un problème avec des joueurs l’ayant si souvent sorti de la panade.

Des cadres persona non grata à vite réintégrer !

Qu’ont fait Gustavo, Payet ou Strootman pour ne pas avoir de temps de jeu ou très peu ? Face au PSG, ces trois joueurs d’expérience auraient du jouer, d’une part pour apporter un talent supérieur à d’autres joueurs et d’autre part pour apporter une expérience qui aura beaucoup manqué à l’OM. Luiz Gustavo aurait arrêté Di Maria sur l’ouverture du score, Strootman n’aurait pas perdu ce ballon bête comme l’a fait Sanson sur le 2ème but et Payet aurait créé du jeu. Au lieu de ça, Sanson est retombé dans ses travers d’un match ridicule et a encore une fois fragilisé Lopez au milieu.

Avec cette défaite, Garcia est obligé de réintégrer les cadres et, s’il ne le fait pas, il se peut que ces derniers se retournent contre lui et contre le club. Il se peut aussi que l’OM continue de s’éloigner de la 3ème place qui semble loin. Garcia a toujours eu son 4-2-3-1 en tête mais sans un véritable 9, ce système était bancal. Mais avec Balotelli tout est réglé alors, le 4-2-3-1 est parfait non ? Apparemment pas pour l’ancien coach de l’AS Rome…

Rudi Garcia à l’heure du bilan

Des défaites face aux gros, des prestations moyennes voire ridicules, aucune envie d’attaquer ou de montrer un visage conquérant : les confrontations face aux gros du championnat sont à chaque fois une lente descente vers la mort. Seul le match nul 2-2 au Vélodrome la saison dernière face au PSG peut être conservé, cela fait peu. Cette saison, il faut rajouter les 2 défaites honteuses face au LOSC pour obtenir un bilan plus que négatif pour le coach marseillais qui tire son équipe vers le bas dans ces grands matchs. La rencontre face à l’OL en fin de saison au Vélodrome va peser très cher, si elle se solde par une défaite, Rudi Garcia devrait être en mesure de se poser de nombreuses questions concernant son avenir… Malheureusement, la direction actuelle ne semble pas en avoir assez dans le pantalon pour prendre une décision radicale envers coach Rudi qui pourtant affiche un bilan douteux. Arrivé en octobre 2016, il n’est toujours pas parvenu à faire franchir un palier à l’OM, autant dans les chiffres que dans le jeu. Pire, avec des résultats très décevants cette saison (des éliminations honteuses en coupes) et des prestations moyennes ou médiocres, le club semble s’être fragilisé…