Lyon : le cambrioleur marquait les maisons avec de petits cailloux

L'homme est soupçonné d'avoir commis près de 200 cambriolages (illustration).

Confondu par son ADN pour son implication dans près de 200 cambriolages, l'homme a révélé son étonnante technique de repérage, explique Midi libre.

À Montpellier, Lyon et Dijon, il aurait commis près de 200 cambriolages. Un Bulgare de 52 ans résidant au Mans a été interpellé et a confessé une bonne partie des cambriolages dont la police montpelliéraine le soupçonnait, avant d'être finalement incarcéré. Confondu par son ADN, comme l'explique Midi libre, l'homme a fait part aux enquêteurs d'un mode opératoire qui peut paraître rudimentaire, mais qui s'est révélé redoutablement efficace.

C'est en 2016 que les enquêteurs spécialisés de l'unité des atteintes aux biens de la sûreté départementale de l'Hérault prélèvent de l'ADN sur les lieux de plusieurs cambriolages à Montpellier et dans ses environs. Si rien ne correspond à l'époque avec les fichiers de la police, ils décident de l'enregistrer afin de pouvoir un jour mettre un nom sur cet ADN.

174 cambriolages

Dès 2016, les enquêteurs spécialisés de l'unité des atteintes aux biens de la sûreté départementale enregistrent un ADN sur plusieurs cambriolages qui se déroulent sur Montpellier et son agglomération. Mais il est inconnu des fichiers policiers. Il est enregistré en attendant qu'il révèle une identité. Depuis, des traces du même ADN ont été relevées sur 174 cambriolages à travers la France, 24 dans la région de Montpellier.

Lire aussi Montpellier : la nouvelle majorité de gauche s'active contre l'insécurité

À chaque fois, les locaux ciblés sont vides. Le criminel savait quand et où agir grâce à un minutieux travail de repérage en amont. Interpellé en (...)

Lire la suite

Ce contenu peut également vous intéresser :