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Lyon s’inquiète d’un possible déménagement d’Interpol

Les élus lyonnais craignent de voir Interpol déménager, quelques jours après l’élection d’un nouveau président émirati à la tête de l’organisation, rapporte Le Monde.
Les élus lyonnais craignent de voir Interpol déménager, quelques jours après l’élection d’un nouveau président émirati à la tête de l’organisation, rapporte Le Monde.

Peur sur la ville. Et si, du jour au lendemain, Interpol décidait de quitter Lyon et la France ? L?idée inquiète grandement les élus municipaux rhodaniens, qui côtoient l?institution internationale depuis 1989. En 2015, rappelle Le Monde, Interpol avait déjà émis le souhait de rassembler l?ensemble de ses salariés sur un seul site. À l?heure actuelle, les quelque 730 agents sont, en effet, répartis sur 2 sites différents à Lyon : 430 salariés opèrent dans les bâtiments inaugurés par François Mitterrand à la fin des années 1980, tandis que 300 autres sont exilés dans des bâtiments loués? qui coûtent à Interpol 2,5 millions d?euros par an.

Union sacrée

Sauf que, pour rassembler autant de personnes, les locaux d?Interpol ont besoin d?être agrandis et rénovés. Un vaste chantier? toujours pas lancé, et que les élus lyonnais soupçonnent l?État de faire traîner. En 2018, rappellent-ils au Monde, la préfecture du Rhône avait promis une participation publique à hauteur de 50 % du budget total des travaux. Une aide finalement ramenée à un tiers par Gérald Darmanin, dans un courrier adressé aux élus le 26 octobre dernier. C?est là que le bât blesse. Sans garantie de l?État, la municipalité lyonnaise refuse d?entamer les travaux.

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