Macron, côté vestiaire

Le chef de l'Etat a disputé, aux côtés d'anciens joueurs, un match de foot caritatif au profit de l'opération Pièces jaunes. Coulisses et anecdotes.

«Il n’y a pas de président ici, moi c’est Emmanuel». Dans le vestiaire du stade Léo Lagrange de Poissy, jeudi 14 octobre, Emmanuel Macron, numéro 3 du Variétés club de France, met les choses au clair avec ses coéquipiers. Il veut être un des leurs, sous l’autorité du coach Jacques Vendroux.

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Il n’a d’ailleurs pas utilisé le vestiaire qui lui est réservé, préférant se changer aux côtés de Marcel Desailly et Arsène Wenger. «C’est très simple, avec moi les ballons c’est dans les pieds», lui dit Jean-Michel Larqué, applaudi pour son dernier match. Lors de la réception dans la soirée, la «troisième mi-temps» à l’Elysée, le chef de l’Etat a salué l’homme et la carrière de l’emblématique capitaine des Verts de l’AS Saint-Etienne, qui a versé quelques larmes, sous des applaudissements nourris.

Il repart avec des maillots de Giresse, Zidane et Boulleau

Dans les vestiaires, Alain Giresse, que le président affectionne particulièrement, lui offre l’un de ses maillots d’équipe de France de la mythique Coupe du monde 1982. Emmanuel Macron est aussi reparti avec la tunique de Zinédine Zidane de la finale du Mondial 1998, une raquette de Richard Gasquet et un maillot PSG de Laure Boulleau, capitaine du jour.

A la mi-temps, Brigitte Macron passe dans le vestiaire vérifier si son époux n’est pas blessé. Il est au massage, dans le couloir à côté. Emmanuel Macron, qui s'entraîne depuis six mois, a finalement joué la quasi-totalité de la rencontre, qui s’est soldée par une victoire du VCF 4 à 1 (Emmanuel Macron, doublé de Sonny Anderson, Benoît Cheyrou)

Sur le terrain, il a repéré une pépite adverse. «Il est super bon, je veux son maillot»,(...)


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