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À Madrid, on ne change pas (trop) une équipe qui gagne

À Madrid, on ne change pas (trop) une équipe qui gagne

TOUR D’EUROPE DES CLUBS – Le Real Madrid remet en jeu ses couronnes. S’il sera difficile de faire mieux, Zidane et ses hommes comptent bien montrer à quels points ils sont de grands champions en marquant encore un peu plus leur époque. Et ils en ont les moyens.

Un mercato d’ajustements pour préparer l’avenir

Pourquoi changer une équipe qui gagne ? Le tenant de la Liga et de la Ligue des Champions s’est contenté de se délester de quelques éléments superflus (Pepe au Besiktas, Coentrao au Sporting Portugal, Danilo à Manchester City, Mariano Diaz à Lyon, James Rodriguez en prêt payant au Bayern, Enzo Zidane à Alavés) ou à haute valeur ajoutée (Alvaro Morata à Chelsea contre 80 millions d’euros). En échange, un calme inhabituel pour les Merengues sur le marché des transferts, avec seulement Théo Hernandez (Atlético de Madrid) et le très prometteur Dani Ceballos (Bétis Séville) en nouvelles têtes, mis à part les divers retours de prêt. Car Zidane, avec Marco Asensio, Lucas Vazquez ou Isco, avance un banc aussi fourni qu’efficace à l’heure de relever les multiples défis qui se présentent à lui. Preuve en est avec Asensio, étincelant en Supercoupes d’Europe et d’Espagne. Ou encore Isco et sa clause de départ fixée à 700 millions d’euros…

Du 4-3-3 au 4-4-2 ?

Isco, justement. Le joyau de la Maison Blanche offre de nouvelles options de jeu à Zinedine Zidane. Si le coach français repart a priori avec la même équipe-type disposée en 4-3-3, Isco peut apporter des variations dans le jeu offensif depuis une position plus centrale. Et le Real n’est pas moins efficace avec l’Espagnol à la pointe d’un milieu en losange dans un 4-4-2, ainsi les victoires contre Manchester United (2-1) et au Camp Nou contre le Barca (1-3) pour lancer la saison officielle. Devant lui, le secteur offensif est bien fourni (Cristiano Ronaldo, Gareth Bale, Karim Benzema, Lucas Vazquez, Marco Asensio…) et adaptable à tous les systèmes de jeu. Derrière, rien ne change avec Keylor Navas au but, le Français Raphaël Varane, le capitaine Sergio Ramos et les latéraux Marcelo et Dani Carvajal. Enfin, au milieu, si Toni Kroos et Luka Modric sont indéboulonnables, l’excellent Casemiro devra faire face à la concurrence du non moins bon Mateo Kovacic.

L’équipe-type possible : Navas – Marcelo, Varane, Ramos, Carvajal – Casemiro (Kovacic), Kroos, Modric – Isco (Bale), Cristiano Ronaldo, Karim Benzema

Mercato : Gareth Bale en facteur X ?

Le Gallois, plus gros transfert de l’histoire du Real Madrid, peine à convaincre dans la durée. Il se murmure que les dirigeants aimeraient envoyer Bale à Manchester United et ainsi libérer une place pour Kylian Mbappé. Mais Zidane ne serait pas chaud pour chambouler un équilibre patiemment construit, et souvent gagnant, au sein de son effectif. En revanche, une doublure à Dani Carvajal est toujours recherchée. Et le nom de Thomas Meunier circule dans les arcanes de la Maison Blanche. À moins que la doublure visée réponde du nom de Serge Aurier ? Réponse dans moins de quinze jours. Le temps pour le Real de gagner encore quelques matchs.