Mads Pedersen, vainqueur de la 2e étape de Paris-Nice : « Un bon signe pour les classiques »
Le Danois s'est imposé devant le château de Fontainebleau, lundi, lors de la 2e étape de Paris-Nice à l'issue d'un final nerveux. De quoi le rassurer sur sa forme, à deux semaines de Milan - San Remo.
« Comment avez-vous vécu cette journée ?
C'est un des pires finals qu'on peut faire. Ces dix derniers kilomètres de ligne droite et un rond-point à 500 mètres de l'arrivée... Le problème n'était pas le rond-point, qui avait une assez grande courbe, c'était plutôt cette longue ligne droite où toutes les équipes voulaient remonter à l'avant, se repositionner. Ça a d'ailleurs créé une chute (juste avant la flamme rouge). Parfois, c'est plus dangereux d'avoir des finals comme ça. C'était comme une machine à laver. Les gars de l'équipe m'ont bien couvert et placé, avec Alex (Kirsch) qui m'a emmené parfaitement. J'étais en 4e ou 5e position alors que certains sprinteurs n'ont pas pu être positionnés. Désolé pour les termes, mais c'était putain de difficile de courir aujourd'hui.
Cette victoire, comme l'an dernier à Paris-Nice (3e étape), vous donne-t-elle confiance ?
J'étais venu pour ça. C'est la confirmation que je suis où je dois être en termes de forme, capable de gagner au sprint. Je fais Milan - San Remo (le 18 mars) et cette victoire est un bon signe pour toute la campagne des classiques.
Vous prenez aussi le Maillot Jaune...
Pour être honnête, c'est secondaire. C'est bien sûr important pour le sponsor, d'autant que nous avons le même que le Maillot Jaune (Santini). C'est toujours bien d'avoir un maillot de leader d'une course mais je sais que ce n'est qu'une parenthèse, il ira ensuite au placard.
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Comment imaginez-vous le contre-la-montre par équipes de mardi, où le temps sera pris sur chaque coureur et non sur le 4e de l'équipe ?
C'est difficile de répondre... Quand vous avez un collectif solide pour les contre-la-montre par équipe, c'est dommage que ce soit seulement un coureur qui doive finir. Mais pour une équipe comme la nôtre, qui n'est pas parmi les meilleures dans cet exercice, ça peut être une bonne chose à essayer, peut-être qu'on peut tenter des relais suicides sur la fin et lancer Mattias Skjelmose, qui n'aura qu'à sprinter jusqu'à la fin. On verra demain (mercredi) si ça fonctionne, ou pas, mais c'est plutôt sympa de la part des organisateurs de tenter des choses différentes. »
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