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Venue de Tariq Ramadan à Nice : l’arrêté municipal suspendu par la justice

La ville de Nice ne souhaite pas accueillir Tariq Ramadan. Ce dimanche, le prédicateur est attendu pour un « déjeuner littéraire » à 12 heures dans un lieu tenu secret qui devrait réunir une cinquantaine de personnes. Mais sa venue est vivement contestée au point que la mairie dirigée par Christian Estrosi a pris un arrêté municipal pour trouble à l’ordre public, indique Libération vendredi.

Les avocats de Tariq Ramadan, Me Ouadie Elhamamouchi et Sefen Guez Guez, ont en retour déposé un référé-liberté auprès du tribunal administratif vendredi soir.

L'arrêté suspendu par la justice

Ce samedi, le tribunal administratif de Nice a suspendu l'arrêté municipal au nom de la liberté de réunion et d'expression. Dans une décision qu'a pu consulter l'AFP, le tribunal estime que l'arrêté de la mairie de Nice « porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de réunion et d'expression ». La municipalité a également été condamnée à verser 500 euros à Tariq Ramadan.

Christian Estrosi n'a pas tardé à réagir auprès de l'AFP, disant « regretter cette décision » et assurant encore que l'islamologue n'est « pas le bienvenu à Nice ». L'édile a tenu à rappeler que Tariq Ramadan est un « prédicateur qui prône le séparatisme et l'avilissement des femmes ».

Mis en cause dans une affaire de viols

Tariq Ramadan a récemment été acquitté par un tribunal suisse pour « viol » et « contrainte sexuelle », faute de preuves suffisantes. La plaignante avait indiqué son souhait de faire...


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