Manchester - PSG (0-2) : Les notes des Parisiens


Paris Saint-Germain’s French defender Presnel Kimpembe celebrates scoring the opening goal during the first leg of the UEFA Champions League round of 16 football match between Manchester United and Paris Saint-Germain (PSG) at Old Trafford in Manchester, north-west England on February 12, 2019. (Photo by FRANCK FIFE / AFP)
Paris Saint-Germain’s French defender Presnel Kimpembe celebrates scoring the opening goal during the first leg of the UEFA Champions League round of 16 football match between Manchester United and Paris Saint-Germain (PSG) at Old Trafford in Manchester, north-west England on February 12, 2019. (Photo by FRANCK FIFE / AFP)

Buffon (6) : Très peu sollicité en dehors d’une frappe énorme de Rashford en début de match, détournée en corner. Son principal fait d’armes aura été de gagner 1 minute à chaque dégagement. Ca s’appelle l’expérience et c’est pour ça que Paris l’a fait venir.

Kehrer (6) : Très peu mis en danger sur son aile, il a surtout été utile dans la surface en repoussant plusieurs ballons chauds. Son apport offensif a, en revanche, été proche du néant.

Kimpembe (7) : Une prestation extrêmement paradoxale. D’un côté, il marque un but capital et effectue plusieurs tacles et interventions phénoménales (23, 30 et 67eme), de l’autre, il passe parfois au travers (16eme face à Pogba) ou bafouille complètement ses relances (42eme). Mais au final, le bilan est forcément bon.

T. Silva (8) : Le Monstre a encore frappé. Imprenable de la tête, il a aussi coupé plusieurs trajectoires ou ouvertures dangereuses . Un vrai roc.

Bernat (6) : On sait désormais que l’Espagnol est un joueur de Ligue des Champions. Très bon à Naples ou Belgrade, l’ex-latéral du Bayern a encore offert un volume offensif considérable. Et comme les attaques adverses se sont révélées sans imagination, il a passé une très bonne soirée.

Verratti (8) : Dépositaire du jeu parisien, il a perdu très peu de ballons malgré des prises de risques parfois encore insensées (42eme). Sa disponibilité de tous les instants a rendu le jeu de son équipe très fluide. Victime de crampe suite à un tacle salvateur, il cède sa place à Pardedes, auteur d’une bonne entrée (75eme).

Marquinhos (8) : Et dire qu’il ne veut pas joueur milieu de terrain ! Son activité a été énorme et il a muselé Pogba 90% du temps. Mais il n’a pas fait que défendre : deux de ses passes en profondeur ont provoqué de grosses occasions. On voit désormais mal Tuchel se passer de lui en Ligue des Champions au milieu.

D. Alves (6) : Quasiment absent des débats en première période (le jeu parisien penchait alors sérieusement à gauche), on l’a beaucoup plus vu après le repos. Sa délicieuse reprise de volée (56eme) aurait mérité un meilleur sort mais c’est surtout son expérience, voire son vice, qui a beaucoup profité à son équipe. A l’image de l’expulsion de Pogba, savamment obtenue par le Brésilien.

Draxler (6) : Il avait prévenu : il n’est pas Neymar, et vu son match, le doute n’est plus permis ! Plus sérieusement, il s’est appliqué à surtout bien défendre et gêner les relances adverses. Du coup, son apport au jeu offensif a été très limité.

Di Maria (8) : Old Trafford l’a conspué et insulté, il a répondu en champion avec une performance XXL. Après une entame délicate et deux ballons perdus à la suite, il est monté en régime pour finalement offrir deux passes décisives plus un caviar vendangé pat Mbappé. Comment dit-on “sans rancune” en anglais ?

Mbappé (7) : 45 minutes quelconque puis une montée en puissance concrétisée par le second but de son équipe (60eme). En revanche, sa nonchalance sur la balle de 0-3 n’est pas normale. La qualification était au bout de ce contre et largement à sa portée avec plus de détermination, pour ne pas dire de méchanceté. Mais encore une fois, à son âge, l’espoir de le voir progresser dans ce domaine est réel.

Tuchel (8) : Contrarié par les absences de deux tauliers et un effectif limité, le coach allemand a réussi à dépasser ces contraintes pour offrir un schéma de jeu très compact et difficile à bouger. Ses choix étaient parfaitement adaptés aux caractéristiques du jeu de Manchester United. Du grand art.