Publicité

Manifestations après le 49-3 : « Pas d’interpellations injustifiées », défend le préfet de police de Paris

Après le rejet des deux motions de censure à l’Assemblée nationale, la nuit de lundi à mardi a encore connu des tensions lors de manifestations spontanées organisées dans plusieurs villes de France contre la réforme des retraites du gouvernement. Au total, 287 interpellations ont été effectuées dans l’Hexagone, dont 234 à Paris. Pour éviter d’importants débordements lors des protestations dans la capitale – malgré tout, émaillées de violences - 2 000 policiers ont été déployés. Ces nombreuses arrestations sont notamment considérées comme « arbitraires » pour des avocats, magistrats et politiques.

Auprès de BFMTV, le préfet de police Laurent Nuñez a tenu à défendre l’action de forces de l’ordre : « Il n’y a pas d’interpellations injustifiées, je ne peux pas laisser dire ça. » « Les forces de l'ordre n'interviennent que quand il y a des exactions », a encore assuré le chef de la police parisienne.

Une garde à vue de 48 heures pour caractériser l’infraction

Laurent Nuñez a indiqué que ces arrestations étaient menées en raison de « groupements constitués » prêts à « commettre des violences » et à lancer « des projectiles sur les effectifs » de police. Les officiers de police judiciaire (OPJ) sont ensuite chargés de « décider du placement en garde à vue » des personnes interpellées.

« Dans les 48 heures de garde à vue, on essaie de caractériser, de matérialiser l’infraction », a expliqué Laurent Nuñez. Les images des caméras de vidéosurveillance sont ainsi visionnées pour c...


Lire la suite sur LeJDD