Maxime Pauty en bronze au Grand Prix de Busan

Maxime Pauty renoue avec un podium. (V. Joly/L'Équipe)

Le fleurettiste Maxime Pauty a décroché dimanche une médaille de bronze au Grand Prix de Busan (Corée du Sud), trois mois après son dernier podium en Coupe du monde.

Décidément, Maxime Pauty se sent bien en Asie. Un peu plus de trois mois après son dernier podium en Coupe du monde, à Tokyo, le 9 décembre, le tireur d'Issy-les-Moulineaux (29 ans) a renoué ce dimanche avec un podium sur une grande compétition internationale, lors du Grand Prix de Busan (Corée du Sud), où il a décroché la médaille de bronze.

Le fleurettiste, champion olympique par équipes - déjà - dans la capitale japonaise à l'été 2021, a sorti un excellent tournoi, éliminant en quarts de finale le vice-champion du monde italien Tommaso Marini (15-13), avant de buter en demies contre un autre Transalpin, Alessio Foconi (15-4), futur vainqueur en finale face au champion olympique Cheung Ka Long (Hong Kong).

De quoi le rassurer sur sa forme après une séquence un peu moins tranchante sur le plan des résultats (25e classé à Coubertin, 8e au Grand Prix de Turin, 15e au Caire). De bon augure aussi en vue des sélections pour les Championnats d'Europe de Cracovie (Pologne, du 25 au 30 juin) et du monde de Milan (Italie, du 22 au 30 juillet), où les deux meilleurs Français seront automatiquement qualifiés.

Sa médaille de bronze, acquise en Corée du Sud, le met d'ailleurs à hauteur du leader de l'équipe de France, le double champion du monde Enzo Lefort, seul autre bleu à avoir obtenu deux podiums internationaux depuis le début de saison (3e à Bonn, en Allemagne, et au Caire, en Égypte).

Lefort tout près, Thibus très loinEn verve, le tireur de Melun Enzo Lefort est passé tout près d'une nouvelle performance (10e classé), éliminé en huitièmes de finale par le Japonais Takahiro Shikine après une belle passe d'armes (15-12) et une touche acrobatique plantée dans le dos de son adversaire mais comptée non valable, la mouche de son fleuret atteignant le dessous de la cuirasse électrique du Japonais. « Le haut niveau, ce sont des détails », n'a-t-il pas manqué de souligner sur son compte Instagram.

Chez les femmes, la cheffe de file des Bleues Ysaora Thibus a manqué sa sortie, éliminée dès le deuxième tour par la surprenante Américaine Zander Rhodes (15-8). Pauline Ranvier (10e classée) a passé un tour de plus, défaite en huitièmes par la Japonaise Sera Azuma, seulement battue ensuite en finale par une autre Américaine, Lee Kiefer.

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