Messi : je peux pas, j'ai Golfe
Parti en Arabie saoudite sans l’aval du staff parisien, Lionel Messi a une nouvelle fois défié l’autorité du PSG. Mais existe-t-elle vraiment ?
« Pas de jour de repos supplémentaire. Reprise de l’entraînement dès demain. » Voici les mots supposément prononcés par le staff du Paris Saint-Germain, au sortir de la gifle reçue face à Lorient ce dimanche soir au Parc des Princes (1-3). Un énième cri de ras-le-bol aux allures mobilisatrices, qui n’aura, en réalité, et comme souvent, eu que l’effet d’un chuchotement. Car sitôt le ton haussé, Lionel Messi grimpait dans son jet privé direction l’Arabie saoudite et Riyad pour une opération sponsoring prévue, mais à laquelle l’ensemble des décideurs parisiens (s’il y en a encore) n’aurait pas donné son aval. Le tout, pendant que ses coéquipiers assuraient l’entraînement du lundi. Nouveau pied de nez de l’Argentin à une direction aussi laxiste que curieusement incompétente, dont les joueurs sont devenus maîtres.
La tourista
À l’image de Cristiano Ronaldo depuis le mois de janvier dernier, Lionel Messi a ainsi accepté de jouer les hommes-sandwichs pour la monarchie. Un contrat de promotion touristique a été signé au mois de mai 2022 avec Ahmed Al-Khateeb, le ministre du Tourisme saoudien. Visant à mettre en avant les paysages du plus grand territoire du Golfe, l’opération doit surtout appuyer la candidature locale à l’organisation de la Coupe du monde 2030. À coups de publications sur les réseaux sociaux et de communiqués rédigés par des régies publicitaires, on peut ainsi se délecter de savoureux poncifs : « Qui pouvait imaginer autant de verdure en Arabie saoudite ? Voilà pourquoi j’aime explorer ces merveilles inattendues dès que je peux. » Jusqu’à toiser le programme et le calendrier mis en place par un club de football professionnel donc.…
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