#MeTooGay : enquête classée, l’élu PCF bientôt réintégré ?

Les hommages à Guillaume T. pleuvent sur les réseaux sociaux avec le hashtag #MeTooGay. (Photo d'illustration)
Les hommages à Guillaume T. pleuvent sur les réseaux sociaux avec le hashtag #MeTooGay. (Photo d'illustration)

Mardi 28 juin, l'organe de médiation du Parti communiste a préconisé la réintégration de l'élu parisien Maxime Cochard après le classement sans suite de l'enquête sur le suicide d'un étudiant qui l'accusait de viol et dont le témoignage avait déclenché un mouvement #MeTooGay. « Il n'y a donc plus de poursuite pénale contre les mis en cause. Rien ne s'oppose dans nos statuts à cette réintégration. Ils doivent donc l'être », recommande la Commission nationale de médiation et de règlement des conflits du PCF dans un avis dont l'AFP a eu copie.

Le 21 janvier 2021 sur Twitter, Guillaume T., 20 ans, avait accusé de viol Maxime Cochard, alors élu PCF au Conseil de Paris, et le compagnon de ce dernier, Victor Laby, également adhérent du PCF. L'élu avait contesté ces accusations, qui avaient ensuite suscité des centaines d'autres messages sur les violences sexuelles chez les homosexuels. Le Parti communiste avait alors demandé à Maxime Cochard et son compagnon « de se mettre en retrait de toutes leurs responsabilités du PCF Paris », et à Maxime Cochard de faire de même vis-à-vis du Conseil de Paris.

Le 9 février 2021, Guillaume T. était retrouvé mort, pendu dans sa chambre du campus de Nanterre (Hauts-de-Seine), entraînant le dépôt d'une « plainte contre X pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». L'enquête a été classée sans suite le 3 mai 2022. Mais jusqu'à ce classement, « Victor Laby et Maxime Cochard n'ont pas appliqué la d [...] Lire la suite